Qu’est-ce qu’un dirigeant serviteur ?

L’un des thèmes principaux sur lequel j’ai particulièrement insisté, au cours des dernières années, est celui du dirigeant serviteur. C’est un concept et une façon de faire qui continueront, j’espère, d’être appliqués dans l’Eglise du Dieu Vivant. Mais, certains demandent : « Qu’est-ce qu’un dirigeant serviteur ? Et comment pouvons-nous pratiquer cela ? » A travers l’Histoire, le meilleur exemple de dirigeant serviteur est celui de Jésus-Christ. Il avait été de toute éternité avec le Père. Il disposait d’une gloire, d’une puissance et d’une majesté ineffables. En tant que « Parole » ou Porte-parole du Père, ce fut Sa voix qui prononça : « Que la LUMIERE soit » (Genèse 1 :3). Au trône même de Dieu, Il était environné d’une beauté et d’une majesté indescriptibles. Plus de cent millions d’anges se tenaient là, adorant et louant le Père et le Porte-parole (Apocalypse 5 :11-12). Cependant, étant donné que la Parole et le Père avaient décidé d’amener des millions d’êtres humains au sein de Leur Famille, cet Etre puissant était disposé à se « dépouiller » volontairement – comme le terme grec le dit dans Philippiens 2 :7. Il prit une « forme de SERVITEUR ». Puis, « il a paru comme un vrai homme, il s’est HUMILIE lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort de la croix » (verset 8). Ayant été, de toute éternité, la seconde Personne de la Famille divine, et agissant pour le Père, Il se trouvait être des plus qualifiés pour nous servir, en nous créant, en guidant nos ancêtres de l’ancien Israël en tant que Porte-parole et « Rocher » d’Israël (1 Corinthiens10 :4), en inspirant les prophètes de l’Ancien Testament à enseigner, à mettre en garde le peuple et à écrire la Bible en hébreu. Mais, le système lévitique de l’Ancien Testament ne réconcilia JAMAIS l’humanité rebelle avec DIEU. Il n’a jamais rendu possible le don du Saint-Esprit. Il n’a jamais rendu possible la nécessité de TRANSFORMER notre nature. Que FIT alors cet Etre puissant – ce Logos ou Porte-parole de Dieu – Lui qui avait été avec le Père de toute éternité ? Discuta-t-Il, Se plaignit-Il pour dire : « Je ne descendrai pas sur terre pour laisser ces médiocres êtres humains me persécuter, me blasphémer, me frapper, et finalement me crucifier, moi ! Pas question ! Ce n’est pas juste et je ne veux pas m’en occuper ! » Pouvez-vous imaginer notre Sauveur tenir de tels propos ? Non, bien sûr. Celui qui devint Jésus vit que la meilleure manière de SERVIR ces fils potentiels de Dieu consistait à offrir toute Sa divine gloire et à MOURIR ! C’est effectivement ce qu’Il fit. Il « abandonna » volontairement la gloire, la puissance et la majesté qu’Il partageait lorsqu’Il était assis à la droite du Père. Il accepta une existence humaine dans la chair, non seulement pour mourir pour nous, mais aussi pour nous donner l’EXEMPLE d’un mode de vie quant à la façon d’agir et de se comporter vis-à-vis des autres. Etant dans la chair, Jésus « donna » de Lui-même à chaque instant. Il enseigna avec amabilité et patience. Il fit des guérisons. Il bénit. Il encouragea et Il SERVIT. Lorsque Jésus S’agenouilla et lava les pieds des disciples à la dernière Pâque, il est possible qu’ils aient été décontenancés quant à la signification de cet acte, mais ils n’en furent certainement pas choqués, car dans l’exercice de Son ministère, Jésus était constamment prêt à les aider tant pour les choses physiques que spirituelles. Jésus avait enseigné très clairement à Ses disciples : « Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 20 :26-28). Frères, si chacun de vous, en entreprenant une certaine chose, pouvait mieux servir Dieu, ses frères, et ceux du monde à qui nous devons rendre témoignage, alors, il devrait l’entreprendre. Vous devriez constamment penser à une meilleure façon de donner, d’aider et de servir – SANS EGARD d’un titre ou d’un profit immédiat qui viendraient vous récompenser. C’est CELA un dirigeant serviteur. Certains peuvent servir mieux en jouant ou en chantant une musique spéciale. D’autres peuvent mieux servir en s’occupant des responsabilités physiques d’accueil, de distribution des livres de cantiques, de service à la cuisine ou d’aide au parking, etc. D’autres encore serviront vraiment mieux en étant un ami aimable et réconfortant, en rendant visite avant et après les services, en écrivant aux membres ou en leur téléphonant lorsqu’ils sont malades, ou en faisant des choses de même nature. Chacun d’entre nous peut servir par de ferventes et sincères PRIERES pour les frères, pour l’Eglise en général, et pour l’Œuvre que nous avons été appelés à faire. Rappelez-vous le récit inspiré de l’apôtre Paul au sujet d’Epaphras, qui servait de cette façon : « Epaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage qu’il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d’Hiérapolis » (Colossiens 4 :12-13). Dans toutes ces choses, cependant, l’accent doit être mis sur la notion de service – PAS sur la satisfaction de soi, ni l’exaltation de soi, ni pour obtenir une meilleure « position ». Un père aimant peut même rendre un bon « service » à son petit garçon de méchante humeur en lui administrant une bonne petite fessée ! En effet, Dieu dit dans Proverbe 13 :24 : « Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger. » Un ministre aimant – s’il a pour but de servir – peut parfois mieux exercer ses fonctions de dirigeant serviteur en CORRIGEANT les frères au sujet de certains péchés ou problèmes persistants. Il n’est pas nécessaire que cela soit toujours « politiquement correct », mais ce sera une façon d’être un dirigeant serviteur si cela est fait dans cet esprit et s’avère nécessaire ! Après tout, Dieu le Père, le plus grand SERVITEUR dans tout l’univers, nous châtie de temps en temps : « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils » (Hébreux 12 :6). Mais nous tous – ministres et membres laïques – devons constamment nous humilier par l’Esprit de Dieu, et nous assurer que nous sommes motivés par un esprit de SERVICE, quoi que nous fassions. Si nous devons accepter, pour un temps, une position inférieure – comme le fit le Fils même de Dieu – en vue de mieux servir, faisons-le de bonne grâce et REMERCIONS DIEU de cette opportunité. Si nous ne sommes JAMAIS récompensés d’un poste important, ou d’un titre dans l’Eglise de Dieu, nous sommes encore BIEN EN AVANT par rapport à ceux qui sont toujours en train de pousser pour une position, la puissance et le prestige ! Le Grand CREATEUR nous dit : « Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits. Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j’ai faites » (Esaïe 57 :15-16). Dieu observe et « teste » l’attitude de chacun d’entre nous ! Il cherche à savoir SI nous sommes vraiment en train d’apprendre les leçons de dirigeants serviteurs. Acceptons-nous d’occuper le plus « petit siège » si cela nous permet de mieux aider et servir ? Pensons-nous constamment au moyen d’utiliser nos talents, notre temps et nos ressources, pour mieux SERVIR et pour préparer le Royaume de Dieu ? Jean, l’apôtre bien-aimé nous dit : « Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères » (1 Jean 3 :16). Nous autres, membres de l’Eglise du Dieu Vivant, apprenons à « donner notre vie » les uns pour les autres lorsque nous pensons, prions et agissons. Soyons vraiment motivés par un esprit de don et d’entraide, en servant et en encourageant les uns les autres. Ensuite, sans aucun doute, nous serons récompensés par l’entrée dans le Royaume éternel de notre Père, un Royaume qui sera totalement établi sur la base de cet esprit d’AMOUR, de bonté, de patience, de service et de JOIE profonde !

Les anges sont-ils réels ?

On constate chez les gens religieux un engouement croissant pour le monde angélique. Les anges existent-ils réellement ? Existe-t-il un monde des esprits peuplé de millions d’anges ? Qu’en est-il des anges déchus – les démons ? Quelle certitude pouvons-nous avoir à ce sujet ? Et quelle devrait être notre relation avec le monde des esprits ? Des millions de gens ne savent pas ce qu’ils doivent penser des divers récits de manifestations spirituelles qu’ils ont lus. Or, il existe une source absolument fiable qui nous révèle toute la vérité. Il s’agit de la parole inspirée de Dieu – la Sainte Bible. Mais la plupart des gens – même ceux qui se disent chrétiens – préfèrent faire confiance à des experts autoproclamés dans le domaine du monde des esprits, alors qu’ils sont en pleine contradiction avec la Bible. Dans un livre relativement récent, Demandez à vos Anges, les auteurs expliquent comment ils ont appris à connaître les anges – à parler avec eux et à leur adresser des prières. Et ils suggèrent à leurs lecteurs d’en faire autant, car ils pourraient en tirer profit. Notez cet extrait révélateur : Nos Anges nous ont indiqués clairement qu’ils souhaitaient que trois personnes différentes avec trois opinions différentes s’attellent ensemble à la tâche délicate d’écrire Demandez à vos Anges. C’était d’une part pour démontrer l’efficacité d’un travail bénéficiant de l’aide angélique et de l’autre, pour s’assurer qu’un seul point de vue ne prévaudrait pas. Il existe de nombreuses façons de communiquer avec des Anges et rechercher leur amitié ne relève pas d’un système de croyance en particulier. Entrer en contact avec eux constitue le prochain pas dans notre évolution en tant qu’espèce d’êtres conscients. En fait, comme nous le dit Abigrael [l’un des “anges”], c’est également le prochain pas dans l’évolution angélique. L’échange s’effectue donc dans les deux sens, comme dans toute bonne relation (Alma Daniel, Timothy Wyllie et Andrew Ramer, Demandez à vos Anges, Editions Marabout, 1996, pages 15-16). Vous remarquerez les nombreux messages subtils contenus dans ce seul paragraphe : leurs anges « ont souhaité » influencer la rédaction du livre. Il existe « de nombreuses façons de communiquer avec des Anges ». Rechercher leur amitié « ne relève pas d’un système de croyance en particulier ». L’interaction avec eux « constitue le prochain pas dans notre évolution », et ainsi de suite. Que de balivernes ! Une mise en garde contre les anges déchus Comme nous le verrons dans cet article, la Bible révèle qu’il existe des millions d’anges déchus – les démons – et elle nous met en garde contre leur influence ! Les auteurs de cet ouvrage, Demandez à vos Anges, pensent avec une grande naïveté qu’ils ont été influencés par de « bons anges » pour rédiger leur livre. Ils supposent que les gens, quelles que soient leurs croyances, peuvent se lier d’amitié avec ces « bons » anges. Et ils en tirent cette conclusion complètement insensée : « Entrer en contact avec [les anges] constitue le prochain pas dans notre évolution en tant qu’espèce d’êtres conscients ». Un peu plus loin dans ce livre, l’un des auteurs nous dit que son ange gardien s’appelle « LNO ». Elle déclare : LNO est maintenant une collègue précieuse et une amie sincère. Lorsque je travaille avec un patient, je l’appelle et j’invoque également la présence de l’Ange gardien de mon patient pour mieux aligner son corps, son esprit, et ses émotions. LNO m’assiste en m’aidant à mettre de côté mon ego, mon esprit petit. Lorsque je sens sa présence ou que j’entends sa voix, je rentre dans la Conscience Supérieure. En m’alignant sur ses vibrations, je me prépare à être un canal libre pour l’intelligence cosmique (page 71). L’auteur décrit ensuite comment agit ce canal libre : La fréquence de l’onde cérébrale passe de bêta (éveil de conscience normal) à alpha, et parfois thêta, qui caractérise les états de méditation et de transe. La conscience du patient change également de niveau, et nous résonnons alors sur la même fréquence. Dans cet état, j’entends fréquemment la réponse de l’Ange de mon client avant qu’il ou qu’elle ne l’entende. Cela se produit à travers des mots que j’entends, tout comme j’entends les mots de la voix de mon Ange. En général le client profère les paroles que j’ai entendues quelques secondes ou moins d’une minute plus tard. Je me suis rendu compte que c’est une façon bien plus efficace de travailler. Lorsque les gens s’ouvrent à leurs Anges, ils acquièrent le pouvoir d’accéder tout seuls aux informations dont ils ont besoin, en se connectant à leur plus haute source vitale (page 72). On nous parle maintenant de « vibrations », d’un certain type de « fréquence de l’onde cérébrale » et « d’un état de transe ». Le livre encourage ses lecteurs à « s’ouvrir » à leurs anges. C’est le moment de nous poser cette question : « Et si c’étaient à des démons qu’ils s’ouvraient ? » La Bible nous ordonne : « Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Esaïe 8 :19-20). Nous devrions plutôt nous assurer que les propos de ces prétendus « anges » sont conformes aux instructions divines contenues dans la Bible ! Jésus-Christ a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Et 2 Timothée 3 :16-17 ajoute : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ». Dans ce passage, Dieu déclare sans ambiguïté que les instructions bibliques suffisent à un chrétien pour être « accompli et propre à toute bonne œuvre », c’est-à-dire « complet et parfaitement équipé » selon certaines versions. Donc tout livre ou article relatif au monde des esprits devrait être solidement basé sur la parole inspirée de Dieu. Autrement il y aurait ici et là des erreurs de jugement. Jésus affirme : « L’Ecriture ne peut être anéantie » (Jean 10 :35). Par conséquent, si un enseignement – intéressant ou non – est en contradiction avec la parole inspirée de Dieu, il est tout simplement faux. Remarquez ce que l’apôtre Jean fut inspiré à écrire : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4 :1). Dieu nous ordonne de tester les esprits qui pourraient venir. Un esprit saint reconnaîtra que Jésus-Christ est réellement venu dans la chair, qu’Il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché (Hébreux 4 :15), et qu’Il vit littéralement Sa vie parfaite dans chaque véritable chrétien par la puissance du Saint-Esprit (Galates 2 :20). Encore une fois, avant de communiquer ou d’établir une relation avec un être spirituel invisible, assurez-vous à quelle sorte « d’ange » vous avez affaire ! Qui a créé les anges ? En se référant à Jésus-Christ, l’Evangile selon Jean nous dit : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3). Et l’apôtre Paul, sous l’inspiration divine, écrit à propos de notre Rédempteur spirituel : « Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1 :15-16). Il y a des millions d’années, Dieu le Père créa les armées angéliques par Celui qui devint plus tard Son Fils, Jésus-Christ ! Les anges sont appelés « fils de Dieu » car ils sont Sa création (Job 1 :6). Ils éclatèrent « en chants d’allégresse » lorsqu’ils virent la terre merveilleuse que Dieu venait de créer (Job 38 :4-7). Mais Dieu révèle que même les anges adorent Son Fils, Jésus-Christ (Hébreux 1 :6). Quel est le rôle de ces êtres angéliques ? « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1 :14). Les anges fidèles sont des êtres créés et envoyés par Dieu pour exercer un ministère. Ils servent également les êtres humains que Dieu appelle actuellement au salut. La Bible dit : « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger » (Psaume 34 :8). Les anges sont là pour nous protéger et nous aider. Ils interviennent souvent pour délivrer le peuple de Dieu des problèmes et des difficultés en tout genre. Et ils sont les messagers de Dieu (cf. Daniel 10 :11 ; Luc 1 :11-13). Notez ce récit dans Actes 5 :17-20 : « Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent la main sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit : Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie ». Vous remarquerez que, non seulement, l’ange délivra les apôtres, mais il les envoya dans le temple pour y prêcher la vérité ! Vous vous demandez peut-être : Comment les apôtres savaient que c’était un ange de Dieu et pas un démon ? Premièrement, les apôtres originels avaient acquis une grande expérience et le discernement spirituel, car ils avaient été personnellement témoins des rapports de Jésus-Christ avec les démons. Deuxièmement, l’ange manifesta une puissance surnaturelle pour les faire sortir de prison. Et troisièmement, les instructions de l’ange d’aller prêcher l’Evangile étaient conformes aux Ecritures – Jésus leur avait donné les mêmes instructions ! Mais aujourd’hui, des millions de prétendus chrétiens n’ont aucun discernement des esprits et de tout ce qui touche à ce domaine ! Souvent, ils ne connaissent même pas le nom des quatre Evangiles – ils ne peuvent donc pas vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4 :4). Beaucoup parmi eux n’ont jamais lu la Bible en entier – et encore moins étudié ce livre. Ils ne peuvent pas avoir « les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » dans ces conditions (cf. Philippiens 2 :5), ni Sa sagesse pour discerner les esprits. Voilà pourquoi tant de gens se laissent si facilement séduire par l’occultisme, l’astrologie et parfois même le culte du diable ! Mais vous qui lisez cet article, soyez extrêmement prudent dans vos rapports avec le monde des esprits ! Appliquez-vous à apprendre à connaître Dieu le Père et Son Fils, Jésus-Christ. Le monde moderne trouve cela ennuyeux comparé à l’occultisme. Pourquoi ? Parce que la plupart des gens n’ont jamais compris la signification exacte, ni l’extrême importance d’accorder la première place au véritable christianisme. L’apôtre Paul nous met en garde : « Que personne, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course ; tandis qu’il s’abandonne à ses visions, il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne » (Colossiens 2 :18-19). Le « Chef » est le véritable Jésus-Christ qui est ressuscité des morts, et qui re-viendra bientôt, tel l’éclair dans le ciel, comme Roi des rois pour gouverner sur ce monde confus, chaotique et plein de souffrances (Apocalypse 11 :15). Si nous apprenons à connaître Jésus-Christ comme notre Sauveur, notre Seigneur et notre Souverain Sacrificateur vivant, nous ne serons jamais tentés d’adorer les anges, qui Lui sont nettement inférieurs en puissance, en sagesse et en gloire. D’où viennent les démons ? Dans le livre du prophète Esaïe, la Bible révèle qu’un ange puissant, nommé « Lucifer », se rebella contre Dieu. Il disait : « Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu […] je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 :13-14). Lucifer – qui signifie « celui qui apporte la lumière » – tenta un coup d’état céleste ! Il voulait prendre la place de Dieu ! Mais il fut précipité sur la terre. Apocalypse 12 :3-9 nous révèle que Lucifer, appelé maintenant Satan ou « l’adversaire », entraîna avec lui, dans sa rébellion cosmique, le tiers des armées angéliques ! (Dans la Bible, les “étoiles” symbolisent souvent les anges, comme nous pouvons le lire dans Apocalypse 1 :20). Or, puisque le nombre des anges est supérieur à cent millions (Apocalypse 5 :11), Satan a dû séduire des dizaines de millions d’anges, qui sont devenus des démons ! Ezéchiel 28 nous donne des détails complémentaires sur Satan. Les dix premiers versets décrivent le dirigeant humain de l’ancienne cité-état de Tyr. Ce prince possédait de grandes richesses, il était « plus sage que Daniel » (verset 3). Puis à partir du verset 11, Dieu inspira Ezéchiel à révéler la véritable « puissance derrière le trône » de cette ville païenne célèbre. Dieu dit : « Tu étais en Eden, le jardin de Dieu […] Tes tambourins et tes flûtes [les instruments de musique] étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (verset 13). Ces versets nous révèlent que Satan [Lucifer], en tant qu’être créé, avait été placé sur la terre pour servir Dieu. Puis un jour, longtemps après sa rébellion, il essaya de saboter le plan divin en séduisant l’homme et la femme, qui venaient d’être créés. A l’origine, Lucifer était un « chérubin protecteur », il possédait un « trône » (Esaïe 14 :13), et Dieu l’avait établi sur la « montagne », ou le Royaume de Dieu sur la terre, à cette époque-là. Lucifer était d’une beauté inouïe et doté d’une très grande intelligence. Il était un « chérubin » – la classe ou le rang le plus élevé parmi les anges, dont font partie Micaël [Michel] et Gabriel. Mais cela lui « monta à la tête », comme on dit. Il s’enfla d’orgueil par sa vanité, et il se rebella contre son Créateur. Satan fut alors « chassé » du Royaume de Dieu (Ezéchiel 28 :16). Il est aujourd’hui l’ennemi des justes. Jésus le décrit comme le « père » spirituel des rebelles, un « meurtrier » et le « père du mensonge ! » (Jean 8 :44). Satan a son royaume Satan domine sur les esprits méchants. Lorsque les gens accusèrent le Christ de chasser les démons par « Béelzébul, prince des démons », Jésus leur répondit : « Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume [le royaume de Satan] subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :26). L’apôtre Paul appelle Satan, « le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). Satan utilise l’atmosphère terrestre : il agit comme un émetteur de radio ou de TV. Il diffuse sa nature mauvaise sur les « ondes hertziennes ». Il émet des pensées de vanité, de jalousie, de débauche et de cupidité. Il envoie un esprit d’égoïsme, de haine et de rébellion. Des milliards d’êtres humains confus « se branchent » inconsciemment sur les émissions de Satan. Cette attitude satanique influence les médias, la musique, les dirigeants et les éducateurs – le monde entier. C’est pourquoi l’apôtre Paul écrit sous l’inspiration divine : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6 :11-12). La plupart des gens ignorent totalement ces choses, mais une véritable « Guerre des Etoiles » fait rage actuellement. C’est une lutte pour contrôler votre esprit – votre attitude. Vous « brancherez-vous » sur le Dieu de la Création pour faire ce qu’Il vous dit ? Ou préférerez-vous « zapper sur les émissions de Satan » et ses multiples pièges ? Satan propose un large choix de croyances afin de séduire le monde. Allons-nous ingurgiter inconsciemment les fausses idées et les mauvais concepts que Satan tente désespérément de nous faire avaler ? L’apôtre Jacques exhorte ceux qui veulent voir le bien triompher dans leur vie : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 :7). Nous devons apprendre à rechercher Dieu en Le priant et en étudiant sérieusement la Bible, puis en mettant en pratique Sa parole. En agissant ainsi, nous ne nous laisserons pas séduire par Satan ! Mais nous devons rester vigilants et zélés, et apprendre à éprouver les esprits comme nous l’avons vu. N’oubliez jamais que nous luttons contre un adversaire puissant : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5 :8-9). Le Père des esprits promet de nous aider Le monde est difficile et dangereux, mais Dieu est toujours là pour aider, guider et délivrer tous ceux qui croient en Lui et qui Lui obéissent. C’est une promesse. « Car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 :5). Mais nous devons être entièrement dévoués à Jésus : « Je vous le dis, quiconque se déclarera publiquement pour moi, le Fils de l’homme se déclarera aussi pour lui devant les anges de Dieu ; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu » (Luc 12 :8-9). Pour bénéficier de la protection et de l’aide des anges de Dieu, nous devons croire en Jésus-Christ et faire ce qu’Il nous commande ! Jésus a dit : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46). Les anges sont attentifs à nos actions et à nos attitudes : « De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15 :10). Ces esprits puissants sont sans aucun doute intrigués par le processus de conversion totale que Dieu est en train d’accomplir en nous – en nous formant, en nous modelant et en développant en nous Son caractère juste et saint, pour qu’un jour nous puissions même dominer sur les anges (1 Corinthiens 6 :3). L’apôtre Pierre révèle, à propos du salut ultime des êtres humains, que ce sont des choses « dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1 :12). La Bible révèle que la protection divine s’applique aussi aux très jeunes « enfants de Dieu ». Jésus a dit : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18 :10). Soyez pleinement conscient qu’il existe un monde des esprits autour de nous. Il est peuplé par les anges et les archanges de Dieu – mais également par Satan et ses démons ! Nous devrions être mentalement et spirituellement vigilants, et étudier régulièrement la révélation inspirée de Dieu – la Sainte Bible. Alors nous développerons la mentalité de Dieu – Sa compréhension et l’attitude à adopter dans nos rapports avec le monde invisible des esprits. Nous devrions aussi nous mettre chaque jour à genoux, pour prier avec ferveur le « Père des esprits » afin qu’Il nous accorde une bonne compréhension de la vérité. Dieu nous guidera vers la vie éternelle et Il nous transformera en êtres spirituels (Hébreux 12 :9). De véritables anges gardiens se tiennent aux côtés du peuple de Dieu. Apprécions sincèrement cette aide, et remercions-en Dieu ! Mais nous ne devons jamais, de quelque manière que ce soit, leur adresser des prières ou les adorer (Colossiens 2 :18 ; Apocalypse 22 :8-9). Tous les véritables chrétiens reconnaissent que Dieu est en train de nous préparer à des postes de responsabilité, pour vivre une expérience merveilleuse et passionnante dans le Monde de Demain. Si nous restons fidèles, nous rejoindrons littéralement Jésus-Christ, les saints ressuscités et toute l’armée des anges fidèles, dans le Royaume de Dieu à venir. L’auteur du livre des Hébreux nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. Gardez-vous de re-fuser d’entendre celui qui parle ; car si ceux qui refusèrent d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n’ont pas échappé, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux » (Hébreux 12 :22-25). Encore une fois, l’apôtre Paul écrit : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » (1 Corinthiens 6 :2-3). Que chacun mène une vie de foi et d’obéissance, afin d’être trouvé digne de gouverner le monde entier – sous la direction personnelle de Jésus-Christ – et même de juger et d’administrer les armées angéliques, qui nous assisteront comme elles nous servent aujourd’hui, d’une manière invisible.

Selon le cœur de l’Eternel

Voulez-vous ressembler davantage au roi David, roi d’Israël – un homme selon le cœur de l’Eternel (Actes 13 :22) ? Tout au long de ma vie chrétienne, le roi David et l’apôtre Paul ont été mes héros bibliques – à l’exception de Jésus-Christ Lui-même. En vieillissant, j’ai ajouté à cette liste Abraham, puis Jean, l’apôtre bien-aimé. Mais cela est une autre histoire. Pendant toutes ces années, j’ai étudié la vie du roi David, et j’ai prêché plusieurs sermons pour enseigner pourquoi David était un homme selon le cœur de l’Eternel. Nous avons publié bon nombre d’articles à ce propos également. Dans cet article, je vais me concentrer sur un aspect souvent négligé de la relation de David avec Dieu. Nous, dans la véritable Eglise de Dieu, devrions sérieusement nous efforcer de croître davantage selon le cœur de l’Eternel, à tous égards. Nous devons faire des efforts sur nous-mêmes pour parvenir à une intimité profonde avec Dieu et avec notre Sauveur Jésus-Christ, en priant avec ferveur à l’aide du Saint-Esprit. Nous devons nous efforcer d’obéir au « plus grand commandement de la loi ». Car Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Matthieu 22 :36-37). Le roi David obéissait à ce commandement fondamental de deux façons. Premièrement, comme nous le savons, il aimait sincèrement la loi divine et il méditait sur elle, constamment. A ce propos, nous pouvons lire ses paroles dans Psaume 119 :97-99 : « Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi. Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l’objet de ma méditation. Combien j’aime ta loi. » Et encore : « J’incline mon cœur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu’à la fin » (verset 112). L’autre façon essentielle, selon laquelle David exprimait son amour profond pour Dieu, résultait de son attitude qui consistait à être profondément reconnaissant, plein de gratitude et d’adoration envers Dieu, au-delà de ce que la plupart des gens n’aient jamais démontré. Les Psaumes de David révèlent, d’une manière remarquable, ce qu’il pensait et ressentait lorsqu’il s’enfuyait littéralement pour sa vie devant le roi Saül ; lorsqu’il était désespérément malade ou émotionnellement angoissé ; lorsqu’il réalisa l’horreur de son péché dans l’affaire d’Urie et de Bath-Schéba. Voilà les pensées et les sentiments de l’un des plus grands serviteurs de Dieu. Ils méritent notre étude approfondie et notre considération. Plus loin, dans cette magnifique prière, David décrit la gloire et la puissance du Dieu qu’il servait : « La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des montagnes frémirent, et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité. Il s’élevait de la fumée dans ses narines, et un feu dévorant sortait de sa bouche ; il en jaillissait des charbons embrasés […] L’Eternel tonna dans les cieux, le Très-Haut fit retentir sa voix, avec la grêle et les charbons de feu. Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute. Le lit des eaux apparut, les fondements du monde furent découverts, par ta menace, ô Eternel ! Par le bruit du souffle de tes narines » (versets 8-9, 14-16). Ici, David dépeint son Dieu qui fait littéralement trembler la terre, et il décrit la voix divine comme étant un tonnerre qui gronde. Ceux d’entre nos lecteurs qui ont vu de violents éclairs et des orages secouer littéralement le sol de l’endroit où ils vivent, peuvent se rendre compte du pouvoir fantastique du Dieu, décrit par David dans ses Psaumes. Son adoration absolue du Dieu suprême, et sa crainte profonde du pouvoir divin donnèrent à David une grande foi et un grand courage. Lors- que Goliath, le géant, s’avança vers lui à grandes enjambées, le maudissant par ses dieux (1 Samuel 17 :43), et menaçant de le tuer, le vaillant jeune homme était rempli d’une foi et d’un courage remarquables. En effet, l’esprit de David n’était pas orienté sur lui-même – c’est là la clé – mais sur la formidable puissance et la majesté de Dieu. C’est ainsi que David s’écria, plein de confiance, devant le géant philistin : « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée […] Et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu » (versets 45-46). La pleine assurance que le Dieu merveilleux qu’il servait « prendrait soin de toute chose » retint David d’exécuter le roi Saül, lorsque celui-ci demeurait encore « l’oint de Dieu ». Même lorsque Saül fut à portée de main de David – dans un sommeil profond – il ne permit pas au guerrier Abischaï de le tuer. « Mais David dit à Abischaï : Ne le détruis pas ! car qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Eternel ? Et David dit : L’Eternel est vivant ! c’est à l’Eternel seul à le frapper, soit que son jour vienne et qu’il meure, soit qu’il descende sur un champ de bataille et qu’il y périsse. Loin de moi, par l’Eternel ! de porter la main sur l’oint de l’Eternel ! Prends seulement la lance qui est à son chevet, avec la cruche d’eau, et allons-nous-en » (1 Samuel 26 :9-11). David n’aurait pas eu ce comportement envers un homme qui avait essayé de le tuer maintes et maintes fois – s’il n’avait pas constamment la connaissance que son Dieu, le « rocher » d’Israël, était un Etre très réel, absolument juste, un Dieu qui arrange toujours toute chose, en fin de compte ! David vénérait et adorait Dieu. La nuit, sous les étoiles, David s’exclamait : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence […] Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » (Psaume 8 :4-6, 10). Lorsque David fut très malade, il s’écria : « Eternel ! ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur. Car tes flèches m’ont atteint, et ta main s’est appesantie sur moi. Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. Mes plaies sont infectes et purulentes, par l’effet de ma folie » (Psaume 38 :1-5). Cependant, même dans le plus profond abattement et dans la peine, David avait l’esprit fixé sur la fidélité de Dieu : « Eternel ! c’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! » (Psaume 38 :16). Quand David se repentit sincèrement de son abominable péché avec Bath-Schéba et du meurtre de son mari Urie, il fixa son esprit sur Dieu et la miséricorde divine, ainsi que sur le dessein de Dieu dans notre vie : « O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta miséricorde. Seigneur ! ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Si tu avais voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ; mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit » (Psaume 51 :16-19). Certainement, David concentrait continuellement ses pensées sur l’amour, la miséricorde et la grandeur de Dieu. Le Psaume 103, tout entier, est une magnifique expression de l’amour et de l’adoration qu’il exprimait constamment envers son Créateur (versets 1-4, 8, 11-14). Dans notre société confuse, complètement matérialiste – alors que nous sommes quotidiennement bombardés par le son et les images de la télévision, par la sonnerie du téléphone, par l’ordinateur, la radio, les bruits de la circulation et peut-être même les bruits aériens au-dessus de nos têtes – il est difficile de nous concentrer sur la beauté, la miséricorde, la sagesse profonde et la puissance impressionnante du Dieu suprême, qui nous a créés à Son image. Toutefois, si nous voulons ressembler à David – « un homme selon le cœur de l’Eternel » – nous ferons en sorte d’organiser notre vie pour prendre le temps de nous nourrir quotidiennement des paroles de Dieu, de méditer sur Sa loi, comme David le fit. Nous devons trouver le temps de sortir et de contempler les arbres, les fleurs et les plantes, le soleil, la lune et les étoiles que notre Dieu et Créateur a créés. Tout comme David, nous devons prendre le temps d’ouvrir notre cœur à Dieu avec sincérité, vénération et adoration, de dire comme lui : « Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix » (Psaume 55 :17). Dieu notre Père et Jésus-Christ notre Sauveur doivent être au centre de nos pensées. Ils sont véritablement « un » – comme le Christ l’a dit : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10 :30). Nos espoirs, nos rêves, nos pensées et nos plans doivent se centrer sur Dieu et sur ce qu’Il souhaite que nous fassions et que nous devenions. Comme David l’a si bien compris, et comme l’apôtre Paul le formula : « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17 :28). Dans le Psaume 104, David décrit la beauté et la perfection de la création divine. Il décrit comment Dieu étendit les cieux comme un rideau, et comment la voix divine ressemble à un « tonnerre ». David s’exclama : « Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Eternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. Voici la grande et vaste mer : là se meuvent sans nombre des animaux petits et grands » (versets 24-25). Ensuite, le roi David s’écria du fond de son être : « Je chanterai l’Eternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Que mes paroles lui soient agréables ! Je veux me réjouir en l’Eternel. Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les méchants ne soient plus ! Mon âme, bénis l’Eternel ! Louez l’Eternel » (versets 33-35). Vous et moi, chanterons-nous aussi à l’Eternel tant que nous vivrons ? Chanterons-nous des louanges à Dieu pendant toute notre existence ? Notre Père céleste et notre Seigneur personnel qui mourut pour nous – Jésus-Christ, le Seigneur Dieu des armées d’Israël – sont-Ils le centre véritable de notre vie, de nos projets, de tout ce que nous espérons ? Prions sincèrement notre Dieu afin de parvenir à Le « chercher » de tout notre cœur, à marcher avec Lui, à L’aimer, à Le prier, à Le remercier, et L’adorer comme David le fit ! Alors, nous deviendrons véritablement un peuple « selon le cœur de l’Eternel ». Et alors, Dieu nous bénira, nous délivrera, nous guérira, et Il fera briller Sa lumière sur nous, comme jamais auparavant.

Leçons de quatre Pâques

Les fêtes annuelles de Dieu nous aident à véritablement comprendre Son grand plan. Ce plan commence avec la Pâque et la Fête des pains sans levain, que nous observons au début du printemps. Si l’importance de la dernière Pâque du Christ est aisément reconnue, peu de gens se rendent compte de l’importance de chacune des quatre Pâques, qu’Il a prises pendant Son ministère. Saviez-vous, par exemple, que le ministère public de Jésus commença et se termina à Jérusalem, pendant la saison pascale ? Pendant Sa vie, Jésus-Christ observa toutes les Fêtes de l’Eternel, et souvent Il Se rendait à Jérusalem pour les célébrer. Ses paroles et Ses actes, lors des différentes saisons de Fêtes, sont rapportés dans les Evangiles, et particulièrement dans l’Evangile selon Jean. Cependant, de toutes les Fêtes, il n’y a que pour la saison pascale que la Bible révèle ce qui s’est passé au cours de chacune de ces quatre Pâques célébrées pendant le ministère de Jésus. Les récits de ces quatre Pâques sous le ministère du Christ ont plusieurs buts. Ils nous donnent une chronologie de Son ministère, et nous aident à harmoniser les quatre Evangiles. Mais, le plus important est le récit des paroles et des actes de Jésus-Christ, au cours de chacune de ces saisons pascales ! Ne vous êtes-vous jamais demandé quel sermon Jésus aurait donné s’Il avait parlé au cours d’un Jour saint particulier ? Grâce aux Ecritures, nous connaissons une partie de ce qu’Il prêcha à chacune des quatre saisons pascales de Son ministère ! Il est très important de comprendre ces enseignements de Jésus-Christ ! Dans cet article, nous examinerons les quatre Pâques du ministère de Jésus, et nous verrons les leçons qu’Il enseigna ! Identifier les quatre Pâques Comment savons-nous qu’il y a eu quatre Pâques pendant le ministère du Christ ? Aucun Evangile ne parle de quatre Pâques. Grâce à la prophétie dans Daniel 9 :25, nous savons qu’il y a exactement 483 années entre le décret de la reconstruction de Jérusalem jusqu’à l’apparition du Messie. Nous trouvons ce chiffre en appliquant le principe « un jour pour une année » (Nombres 14 :34 ; Ezéchiel 4 :6), en calculant le nombre de « jours » prophétiques compris dans les 69 « semaines » (69 x 7 = 483). Esdras 7 :7-26 situe la publication du décret en l’an 457 av. J.-C., la septième année du roi Artaxerxès. Peu avant les Fêtes automnales en 457 av. J.-C., Esdras arriva à Jérusalem et lut le décret. Au cours de l’automne de l’an 27 de notre ère – soit 483 ans plus tard – Jésus Se rendit au lieu où Jean-Baptiste faisait les baptêmes. Jean, qui prêchait et baptisait depuis six mois, proclama que le Christ était le Messie annoncé (Jean 1 :29). Juste après le baptême de Jésus, Dieu le Père confirma d’une façon surnaturelle le ministère du Christ, en faisant descendre une colombe sur Lui, et en faisant retentir une voix du haut des cieux (Matthieu 3 :16-17). Le ministère de Jésus dura trois ans et demi, à partir de Son baptême au cours de l’automne de l’an 27, jusqu’à Sa crucifixion au printemps de l’an 31 de notre ère. Il fut « retranché » au milieu d’une semaine « prophétique », comme nous pouvons le lire dans Daniel 9 :26-27. Pendant Son ministère, il y a eu quatre Pâques. Peu après Son baptême, Jésus Se retira dans le désert 40 jours pour jeûner et prier, pendant lesquels Il résista aux tentations de Satan. Après avoir quitté le désert, Il commença à travailler avec Ses disciples. En Galilée, alors qu’Il était invité à un mariage à Cana, Il accomplit Son premier miracle (Jean 2 :11). Peu après, Il Se rendit avec Ses disciples à Jérusalem pour célébrer la première Pâque de Son ministère public – en l’an 28 de notre ère. Conformément à la prophétie de Malachie 3 :1, qui révèle que le Seigneur apparaîtrait comme le « Messager de l’alliance » et entrerait « soudainement » dans Son temple, Jésus arriva à Jérusalem peu avant la célébration de la Pâque. Voyant comment des sacrificateurs corrompus avaient transformé la Maison de Dieu en lieu de commerce, Il fit un fouet avec des cordes et Se dirigea sans hésitation vers la cour extérieure du temple. Il ouvrit vivement les barrières des enclos, et en chassa les bovins et les ovins qui étaient vendus au prix fort aux pèlerins qui avaient besoin d’un animal pour les sacrifices. Dans le même temps, Il renversa les tables des changeurs, et Il les fit sortir ! Il va sans dire que Sa réaction provoqua un certain émoi parmi les prêtres et les chefs religieux. Malgré cela, les miracles qu’Il accomplit dans le temple, lorsqu’Il enseignait les foules rassemblées autour de Lui, suffirent à convaincre les chefs religieux qu’Il n’était pas un prophète autoproclamé, mais envoyé par Dieu (Jean 3 :1-2). Cette saison pascale de l’an 28 marqua le début fracassant du ministère du Christ. Que se passe-t-il l’année suivante ? Marc 2 :23-28 (ainsi que Matthieu 12 et Luc 6) rapporte l’histoire de Jésus et de Ses disciples traversant des champs de blé, et les disciples arrachèrent des épis pour les manger. D’après les Evangiles selon Marc et Luc, il est évident que ceci s’est passé au tout début du ministère de Jésus. Seul Luc précise l’époque exacte de cet événement, qui eut lieu « un jour de sabbat appelé second-premier », (Luc 6 :1). Que signifie cette expression ? Le terme grec utilisé est sabbato deuteroproto. Il se réfère au second sabbat du premier « rang » ; autrement dit, le dernier Jour saint de la Fête des pains sans levain. Luc place donc cet événement au cours de la deuxième saison pascale du ministère de Jésus, en l’an 29 de notre ère. Que savons-nous de la saison pascale de l’an 30 – un an avant la crucifixion du Christ ? Dans Matthieu 14 :13-33, nous lisons que Jésus nourrit miraculeusement 5000 hommes et leur famille, et qu’Il marcha sur l’eau cette nuit-là pour rejoindre Ses disciples dans la barque, au milieu d’une tempête. Ces événements sont également rapportés dans Marc 6, Luc 9 et Jean 6, mais seul l’évangéliste Jean nous apprend que la multiplication des pains eut lieu immédiatement avant la Pâque (Jean 6 :4). Il est aussi le seul à rapporter les enseignements de Jésus à cette foule. Jean 6 :24-59 rapporte le sermon que Jésus donna peu de temps après, dans une synagogue à Capernaüm, à la plupart de ces mêmes personnes. Les Ecritures relatent la dernière saison pascale de Jésus – en l’an 31, lorsqu’Il fut crucifié – avec moult détails. Les quatre Evangiles décrivent ce qui s’est passé à partir de l’arrivée de Jésus en Béthanie (une petite banlieue de Jérusalem) une semaine environ avant la Pâque, jusqu’à Sa crucifixion et Sa résurrection. Près d’un tiers des Evangiles est consacré aux événements qui ont entouré la dernière Pâque du Christ. Voyons maintenant chacune de ces saisons pascales en détail. La Pâque de l’an 28 : Car Dieu a tant aimé le monde Des milliers de gens de Juda et de ses environs se rendaient au désert, près du Jourdain, pour écouter Jean-Baptiste. Depuis le temps que Jean avait commencé à prêcher un message de repentance, sa réputation s’était étendue. Il baptisait beaucoup de monde, et de grandes foules l’écoutaient. Lorsque la réputation de Jean fut à son apogée, Jésus de Nazareth alla le voir pour Se faire baptiser. Après L’avoir baptisé, Jean reconnut Jésus comme « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29), et comme le Fils de Dieu (verset 34). Peu après, Jésus Se retira dans le désert de Judée, et Il disparut de la vue de tous, pendant plusieurs mois. Lorsqu’Il marcha dans le temple, par une belle journée de printemps juste avant la Pâque de l’an 28, Jésus devint rapidement le sujet des conversations à Jérusalem. Il défia les institutions religieuses en nettoyant le temple, en expulsant les changeurs, et en opérant des miracles à la vue de la foule présente dans le temple (Jean 2 :23). Même de nombreux chefs religieux reconnaissaient en privé, que cet Enseignant venu de la Galilée était envoyé par Dieu (Jean 3 :1-2). Un soir au cours de la Fête des pains sans levain, Nicodème (pharisien et membre du Sanhédrin) alla trouver Jésus en privé, qui lui donna un message important sur le salut – expliquant plus en profondeur la véritable signification de la cérémonie de la Pâque, instituée plus de 14 siècles auparavant par Dieu. Jésus expliqua à Nicodème, qu’avant d’hériter le Royaume de Dieu, il devrait « naître de nouveau ». Cette nouvelle naissance ne pouvait venir que d’en haut – de Dieu – et non d’en bas, comme une naissance physique. Il s’agissait d’une naissance de l’Esprit – un accès réel au monde spirituel. Plus loin, Jésus expliqua que Lui – le Fils de l’Homme – serait élevé, comme cela avait été préfiguré de nombreux siècles avant, lorsque Moïse éleva le serpent dans le désert pour stopper une plaie (Jean 3 :14). Cependant, la véritable signification de la Pâque est résumée dans ce verset biblique très connu : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16). Le message de la Pâque est, en tout premier lieu, un message sur l’amour de Dieu – et sur la rédemption qu’Il nous offre dans Son grand amour. Ce fut le principal thème du message de Jésus, au cours de la première saison pascale de Son ministère. La Pâque de l’an 29 : La miséricorde vaut mieux que les sacrifices Les pharisiens étaient indignés en voyant Jésus et Ses disciples surgir du sentier et entrer dans la ville, parce que les disciples mâchaient des grains de blé arrachés sur le long du chemin qu’ils venaient d’emprunter. Bien que la Torah permette explicitement aux voyageurs de cueillir des fruits ou des céréales, pour satisfaire leur faim lorsqu’ils passent dans un champ (Deutéronome 23 :24-25), les pharisiens accusèrent les disciples de l’avoir fait un jour de sabbat. Les Evangiles selon Matthieu et Marc relatent aussi cet incident, mais Luc seul précise que cela eut lieu pendant la saison pascale – le dernier Jour saint de la Fête des pains sans levain (Luc 6 :1). Jésus Se doutait très bien de la réaction des pharisiens, c’est pourquoi Il laissa faire Ses disciples pour avoir l’occasion d’expliquer une leçon très importante. Au cours de la Fête des pains sans levain, nous mettons l’accent sur la justice et le rejet du péché hors de notre vie. Les pharisiens pensaient être plus justes en ajoutant des règles humaines à la loi divine. En fait, dans leur quête d’atteindre la justice, ils devenaient « plus justes que Dieu » – mais en réalité ils perdaient de vue ce que Dieu nous demande réellement. Jésus défendit le comportement de Ses disciples en citant des exemples tirés des Ecritures, et en demandant aux pharisiens de Lui en expliquer la signification. Le dernier Jour de la Fête des pains sans levain, par ces exemples tirés des Ecritures, Jésus expliqua ce que Dieu nous demande réellement. L’un des principaux exemples choisi par Jésus est tiré de 1 Samuel 21, lorsque David et ses hommes se rendirent au Tabernacle à Nob. Ils étaient fatigués et affamés, et David demanda au sacrificateur Achimélec quelque chose à manger. Le sacrificateur expliqua qu’il ne pouvait pas lui donner du pain ordinaire, mais seulement du pain de proposition – du pain consacré qui venait juste d’être enlevé de la table dans le Lieu Saint. Selon la loi, ce pain, une fois présenté à Dieu en offrande, ne pouvait plus servir à un usage ordinaire. Une fois le pain consacré, il devait être traité avec respect, même après avoir été retiré de la table de l’Eternel. Il ne pouvait être mangé que par les sacrificateurs qui officiaient dans le Tabernacle (Lévitique 24 :5-9). Mais Achimélec comprenait ce que les pharisiens n’avaient tout simplement pas saisi ; il comprenait l’esprit de la loi, et comment mettre en pratique les principes de la loi divine, en exerçant un jugement selon ce qui est agréable aux yeux de Dieu. Si Dieu permettait aux sacrificateurs de manger ce pain pour se nourrir, Achimélec comprenait qu’il ne déplairait pas à Dieu s’il partageait ce pain avec David, qui était affamé. Ensuite Jésus cita Osée 6 :6 : « J’aime la miséricorde et non les sacrifices ». S’ils avaient réellement compris la signification de ce verset, leur dit Jésus, ils n’auraient « pas condamné des innocents » (Matthieu 12 :7). A l’époque d’Osée, les gens avaient substitué de simples formalités rituelles à l’obéissance à Dieu. Jésus savait que la plupart des pharisiens de Son époque étaient tombés dans le même piège. Ils ne comprenaient pas la véritable justice que Dieu veut voir dans notre vie. Une bonne compréhension de ce concept est une leçon essentielle pour la Fête des pains sans levain. La Pâque de l’an 30 : Se nourrir du pain de vie L’un des célèbres miracles du ministère de Jésus est celui des 5000 hommes (plus les femmes et les enfants) nourris avec cinq pains d’orge et deux poissons. Après le départ des disciples en barque, Jésus renvoya la foule, puis Il monta sur la montagne pour prier à l’écart. Tard dans la nuit, la barque des disciples était encore sur la mer, secouée par des vents violents. Jésus descendit sur le bord de mer désormais désert, puis Il marcha sur l’eau pour traverser le lac et rejoindre Ses disciples ! Le premier instant de frayeur passé, lorsqu’ils Le virent approcher, les disciples se sentirent alors un peu confus en réalisant qui Il était réellement – le véritable Fils de Dieu (Matthieu 14 :25-33). L’évangéliste Jean nous dit que ceci eut lieu immédiatement avant la Pâque (Jean 6 :4), et il est le seul auteur à nous rapporter ce qui se passa le jour suivant (versets 22-25). Beaucoup de ceux qui avaient été nourris par Jésus Le trouvèrent à Capernaüm, et Il les instruisit. Jean rapporte le discours de Jésus dans la synagogue à bon nombre de ceux qu’Il avait nourris miraculeusement la veille. Profitant de leur désir de nourriture physique, Il commença à leur enseigner l’importance de rechercher la nourriture spirituelle. Jésus leur déclara qu’Il était effectivement le « pain de vie » qui descend du ciel (versets 33-35). Il souligna qu’Il était le « pain vivant », et que la seule façon de recevoir la vie éternelle est de croire en Lui (verset 40). Croire en Christ nécessite « se nourrir » véritablement en Lui – c’est-à-dire, chercher à vivre comme Il a vécu Lui-même (verset 57). Les gens pensaient au pain. Ils avaient miraculeusement mangé du pain, et ils allaient entrer dans la Fête des pains sans levain, où ils devraient faire très attention aux produits levés, et manger des pains sans levain au cours des sept jours de la Fête. Jésus profita que leurs pensées étaient tournées vers le pain physique pour les instruire au sujet du véritable pain. Si vous étudiez et méditez le message du Christ dans Jean 6, vous vous rendrez compte que les pains sans levain que nous mangeons lors de cette Fête nous conduisent à Jésus-Christ. De même que nous avons besoin de nourriture physique pour maintenir notre vie physique, de même nous avons besoin de nous nourrir en Jésus-Christ pour maintenir notre vie spirituelle. Nous devons être nourris par Lui, jour après jour. La Pâque de l’an 31 : En mémoire du Christ Près d’un tiers des Evangiles est consacré aux événements de la dernière Pâque du Christ. Ceux-ci commencent avec Son arrivée à Béthanie, une semaine environ avant la Pâque (Jean 12 :1), et la Bible nous donne un récit détaillé des paroles et des actes de Jésus au cours des jours suivants. Nous lisons Sa confrontation avec les pharisiens et les autres chefs religieux, et Son entrée triomphale à Jérusalem. Nous avons aussi le récit de Sa dernière Pâque avec les disciples, de Son arrestation et Sa crucifixion, et enfin de Sa résurrection d’entre les morts et Son apparition aux disciples. Toutes les célébrations précédentes de la Pâque préfiguraient ces événements de la dernière Pâque du Christ. En mourant à la Pâque, Jésus-Christ accomplissait Son rôle d’Agneau de Dieu venu ôter le péché du monde. En ressuscitant à la fin du sabbat, après trois jours et trois nuits passés dans le tombeau, puis en Se présentant au Père le lendemain matin, Jésus accomplissait Son rôle de gerbe agitée, devenant ainsi les « prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15 :20). Outre l’accomplissement des symboles de l’Ancien Testament qui soulignaient Son rôle de Sauveur, le Christ profita de Sa dernière Pâque pour enseigner à Ses disciples de nombreuses leçons. Il leur enseigna l’importance de servir et d’aider les autres (Luc 22 :24-27 ; Jean 13 :1-17). Non seulement ils devaient se servir les uns les autres, mais aussi s’aimer du même amour avec lequel le Christ les avait aimés (Jean 15 :12-13). Jésus leur parla du grand amour que le Père avait pour eux (Jean 16 : 26-27), et du Consolateur promis – le Saint-Esprit – que Lui et le Père leur enverraient (Jean 14 : 16-17 ; 16 :7). Dans une chambre haute à Jérusalem, où Il S’était réuni avec Ses disciples, après le coucher de soleil du 14 Abib, Jésus célébra la dernière Pâque de Sa vie physique. Cette nuit-là, une transition fut opérée entre la célébration de l’Ancien Testament et la Pâque du Nouveau Testament. A la fin du traditionnel repas de l’agneau aux herbes amères, Jésus prit du pain sans levain sur la table, le bénit, le rompit en petits morceaux, et Il demanda aux disciples d’en manger comme symbole de Son corps brisé pour nous. Il prit ensuite une coupe de vin, la bénie, et Il leur demanda d’en boire, comme symbole de Son sang versé pour nous. « Faites ceci en mémoire de moi », leur dit-Il (Luc 22 :19). Alors que vous vous préparez à célébrer la Pâque et la Fête des pains sans levain, pensez à ces leçons que Jésus-Christ nous a enseignées, par Ses paroles et Ses actes au cours de Son ministère. Lorsque vous vous présenterez pour prendre la Pâque, et partager avec les autres frères et sœurs les symboles qui annoncent « la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11 :26), soyez sûrs de comprendre profondément que cette commémoration a été donnée en mémoire de Lui.

Parvenir au succès réel

Nous connaissons tous des individus ambitieux qui travaillent d’arrache-pied. Ils veulent le succès à tout prix. D’un autre côté, nous connaissons aussi des gens qui se considèrent comme des échecs, qui veulent abandonner, et qui sont convaincus de ne jamais pouvoir réussir. Mais qu’est-ce que le véritable succès ? Il existe un modèle donné dans les Ecritures – de même que des principes de base qui peuvent nous aider à y parvenir. M. Herbert W. Armstrong appelait ces principes les « Sept lois du succès ». Appliquées de façon appropriée, ces lois peuvent aider les chrétiens à trouver le véritable succès, dans leur vie. La Bible parle du désir de l’homme à vouloir s’enrichir. Le roi Salomon, un homme à qui Dieu donna une grande sagesse, a écrit la plupart des Proverbes. Il avait tout ce qu’un être humain pouvait désirer. Cependant, Il nous donne cet avertissement : « Ne te tourmente pas pour t’enrichir, n’y applique pas ton intelligence. Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se fait des ailes, et comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux » (Proverbes 23 :4-5). Le roi Salomon a voulu jouir de toute chose, dans sa vie. Mais il conserva sa sagesse pour examiner les effets de ses expériences. Quel en fut le résultat ? « Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil » (Ecclésiaste 2 :10-11). En d’autres termes, toutes ses possessions et tous ses plaisirs se réduisaient à rien – parce qu’ils ne produisaient rien de durable ! Certains recherchent le succès dans les postes qu’ils occupent et les pouvoirs qu’ils détiennent plutôt que dans les richesses. S’agit-il du véritable succès ? La mère de Jacques et de Jean – deux des disciples de Jésus – vint un jour Lui faire cette demande : « Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. Jésus répondit : Vous ne savez ce que vous demandez » (Matthieu 20 :21-22). Il leur dit alors que ces positions étaient « préparées » par Son Père pour ceux qui étaient choisis. Jésus leur révéla une clé importante du véritable succès, en contraste avec la vanité des dirigeants qui tyrannisent les gens : « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 20 :25-28). Le plus grand est celui qui est un véritable serviteur – quelqu’un qui se soucie des autres et qui les aide ! Veuillez noter que c’était le Fils de Dieu, Jésus de Nazareth, qui prit des enfants dans Ses bras, et qui S’abaissa à laver les pieds de Ses disciples. Vous pouvez lire le récit du lavement des pieds dans Jean 13. Jésus sacrifia Sa vie pour nous tous ! Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 :8). La vie de Jésus est un exemple de service, de sacrifice et d’amour : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :10). Quelle que soit notre position dans cette vie, nous ne trouverons jamais le véritable succès à moins d’avoir une attitude de service envers les autres. Le véritable succès peut se mesurer au degré de service que vous êtes désireux de rendre. Le faux succès dépend d’un principe qui consiste à obtenir, selon les standards de la nature humaine. Le véritable succès dépend du principe qui consiste à donner. Pouvons-nous trouver le succès dans la quête de la connaissance ? Il est certain que Dieu veut que nous utilisions notre esprit pour apprendre les vraies valeurs et la véritable connaissance. Mais à moins de pratiquer la véritable humilité, la connaissance matérielle finit par nous conduire à la vanité intellectuelle – un sentiment de supériorité et d’arrogance. La connaissance enfle, comme l’écrit l’apôtre Paul (1 Corinthiens 8 :1). Sans Dieu, l’éducation et l’apprentissage ne sont guère plus que de la vanité. « Que nul ne s’abuse lui-même : si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : Il prend les sages dans leur ruse. Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu’elles sont vaines » (1 Corinthiens 3 :18-20). Demandez-vous vous-même : Combien de fois ai-je vu ou entendu de prétendus « experts » en histoire ou en théologie à la télévision, se servir de leurs « connaissances » pour tordre ou pour pervertir les Ecritures ? Combien de fois ai-je vu l’industrie de « l’amusement » avilir les lois divines et le sacrifice de Jésus-Christ ? En vérité, « la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ». Quelqu’un peut-il trouver le succès dans la poursuite des plaisirs sexuels ? Le roi Salomon qui « avait tout », a écrit : « J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité » (Ecclésiaste 2 :1). De nos jours, la société cherche les plaisirs dans la licence sexuelle, l’abus des drogues, de l’alcool, et dans presque toutes les formes de stimulation imaginables. L’apôtre Jean résume cela en disant : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2 :15-17). Des millions de gens ont été séduits par les tentations sexuelles. Ils sèment d’après la chair, et de la chair ils moissonnent la corruption (Galates 6 :8). Dieu désire que les êtres humains jouissent des plaisirs sexuels au sein du mariage. Il veut que nous jouissions pleinement de la vie dans les limites de Ses lois et de Ses préceptes. Le roi Salomon après toutes ses expériences, en vint à conclure : « Du reste, mon fils, tire instruction de ces choses ; on ne finirait pas, si l’on voulait faire un grand nombre de livres, et beaucoup d’étude est une fatigue pour le corps. Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12 :14-16). Les Sept lois du succès Une fois que nous comprenons ce qu’est le succès, il nous faudra concevoir un plan pour l’atteindre. M. Herbert W. Armstrong innova ce qu’il appelait les « Sept lois du succès » – une série de clés, ou de directives pour l’atteindre selon les fondements bibliques et dans le cadre chrétien. Quelles sont ces lois ? Loi n°1 Etablir le but juste Ceux qui ont réussi savent que, pour accomplir quelque chose de valeur, il faudra établir des buts. A moins de savoir où l’on va, on n’y arrivera jamais ! Peut-être avez-vous une carrière spécifique à l’esprit. Apprenez tout ce que vous pouvez à propos de cette carrière. Et demandez à Dieu de vous guider. Rappelez-vous la promesse merveilleuse de Jésus-Christ : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7 :7-8). Quels que soient nos buts de courte durée, nous devons toujours les poursuivre dans le contexte d’un but juste et ultime. Jésus a dit à Ses disciples qu’ils ne devraient pas être anxieux à propos de la nourriture et du vêtement. Il déclara que si Dieu donne de la nourriture aux oiseaux du ciel, Il pourvoira bien plus aux besoins de Ses enfants. Son enseignement était que toutes les nécessités de la vie, à propos desquelles nous autres êtres humains nous nous tracassons si souvent, sont secondaires par rapport au but suprême de la vie. Comme Jésus l’a dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33). La destinée ultime d’un chrétien est le Royaume de Dieu. Afin de réussir, nous devons établir des buts. Et pour réussir véritablement – maintenant et à tout jamais – nous devons établir le but juste ! Loi n°2 Se préparer De quelle connaissance avez-vous besoin pour atteindre votre but ? Quelles préparations devez-vous envisager ? Si vous choisissez une carrière d’artisan, vous aurez besoin de faire un apprentissage avant de devenir ouvrier. En outre, beaucoup de professions requièrent au moins une éducation au collège, ou même à l’université. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, nous devons augmenter nos connaissances, pour tenir le rythme par rapport à nos buts. Comme Dieu l’a dit au prophète Daniel, concernant les temps de la fin : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’aux temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12 :4). On ne doit jamais cesser d’apprendre. Mais assurez-vous que la connaissance que vous emmagasinez est véritable, et non une fausse éducation. Les Ecritures nous enseignent que la véritable connaissance commence avec la crainte et la révérence envers Dieu ; c’est Lui qui est la source de la sagesse et de la connaissance : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbe 1 :7). Nous trouvons une instruction similaire dans Proverbe 9 :10 : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ; et la science des saints, c’est l’intelligence. » Les véritables chrétiens appliquent la deuxième loi du succès, en se préparant pour le Royaume de Dieu. Vous préparez-vous ? Croissez-vous dans la grâce et dans la connaissance de Jésus-Christ ? (2 Pierre 3 :18). Pour atteindre votre but, vous avez besoin de vous éduquer et de vous préparer physiquement et spirituellement. Loi n°3 Maintenir une bonne santé Etes-vous en bonne santé ? Avez-vous l’énergie et la vigueur nécessaires pour travailler dur ? Etes-vous en forme pour l’accomplir ? Notre environnement pourrait nuire à notre santé. En ce 21ème siècle, nous sommes habitués à la pollution. Nous avons pollué l’air, l’eau et la nourriture. Il est parfois difficile de se procurer une nourriture saine et de l’eau pure, mais nous devons faire de notre mieux. Vous pouvez envisager de cultiver votre propre jardin, si cela est possible. Nos fast-foods, notre régime riche en graisse, riche en sucre n’offrent pas le régime stable que Dieu avait en vue pour les êtres humains. Allant de pair avec un bon régime, l’exercice régulier est important. L’apôtre Paul a dit à l’évangéliste Timothée : « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout : elle a la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir » (1 Timothée 4 :8). A nouveau, la Bible met en priorité l’accent sur la dimension spirituelle, dans notre vie. Nous avons la responsabilité d’honorer Dieu dans notre corps, aussi bien que dans notre esprit (1 Corinthiens 6 :20). D’autres lois de la santé incluent le maintien d’un esprit paisible et positif, ainsi que le fait d’éviter des accidents. Vous serez plus productif et plus efficace si vous êtes en bonne santé. Bien entendu, nous devons être conscients de nos limites et de faire de notre mieux à l’intérieur de ces limites. Il est fort possible que nous n’ayons pas les mêmes occasions de servir que les autres personnes. Cependant, dans la mesure de notre aptitude, Dieu nous montrera le chemin dans lequel nous pouvons Le servir, et servir efficacement notre prochain. Loi n°4 L’énergie et l’initiative M. Herbert W. Armstrong appelle cela « une loi très importante ». Il a écrit : « Vous trouverez toujours que le chef d’une organisation qui réussit se discipline lui-même. Il utilise un aiguillon constant sur lui-même. Il se surveille, et il surveille les autres pour qu’ils ne soient pas à la traîne, découragés ou stagnants ». Oui, nous avons besoin d’un aiguillon pour avancer. Les Ecritures en donnent une illustration : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la saison de quoi manger. Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !… Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes » (Proverbes 6 :6-11). Le repos approprié est essentiel, mais Dieu nous met en garde contre la paresse et la nonchalance ! La fourmi, quant à elle, s’acharne à transporter un petit grain de nourriture ou un grain de sable à la fois, et elle accomplit beaucoup sur une longue période de temps. Nous avons tous besoin d’énergie et de buts. Nous avons besoin de nous discipliner pour travailler efficacement. Loi n°5 La débrouillardise M. Herbert W. Armstrong appela cela « la loi d’urgence ». Peut-être que le chemin de la carrière que vous avez planifié vous paraît clair et aplani. Mais parfois la vie nous rejoint avec des obstacles inattendus. Vous pourriez soudainement faire face à un problème financier, ou à un problème de santé. Dans ce cas, qu’allez-vous faire ? Examinez toujours l’alternative et les options. Quelles sont les ressources disponibles ? Quels sont les individus ou les agences qui peuvent vous être utiles ? Bien entendu, le premier pas à faire en cas d’une urgence est de demander l’aide divine. Rappelez-vous le temps où Jésus marcha sur les eaux pour aller vers Ses disciples. L’apôtre Pierre voulut faire de même. Jésus lui dit : « Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! » (Mathieu 14 :29-30). Nous négligeons souvent l’évidence quand nous sommes dans des ennuis. En l’occurrence, Pierre réclama aussitôt de l’aide à grands cris. Et que fit Jésus ? « Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Mathieu 14 :31). Demandez à Dieu de vous sortir d’une situation difficile. Mais soyez assuré de faire votre part, et de chercher toutes les ressources disponibles. N’abandonnez jamais. Demandez des conseils avisés : « Les projets échouent, faute d’une assemblée qui délibère ; mais ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers » (Proverbe 15 :22). La persévérance vers le but Soyez persévérant. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que l’avenir de la Grande-Bretagne paraissait sombre et incertain, le Premier ministre Winston Churchill parla le 29 octobre 1941, à Marrow Schaol. Il inspira son auditoire à persévérer. Il déclara : « Nous avons une leçon à tirer de cette période de dix mois : n’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais. Jamais si ce n’est pour l’honneur et le bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à l’apparente puissance de l’ennemi. Nous étions seuls, il y a un an, et pour beaucoup de nations, notre compte était bon, nous étions finis. » Ceux qui répondent à l’appel de Dieu sont engagés dans une course spirituelle, laquelle demande de la persévérance. Hébreux 11 est connu comme étant le « chapitre de la foi ». Il y est fait mention des hommes et des femmes de foi qui ont réussi. Le chapitre 12 nous encourage à nous rappeler leur exemple, et à regarder vers l’avenir pour atteindre le but final : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous environne si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection ; en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Mettez en pratique les six lois du succès. Courez avec endurance ou « patience », courez avec « persévérance ». Sans jamais abandonner, courez la course de la vie avec persévérance. Loi n°7 Chercher continuellement la direction de Dieu Tout en pratiquant les six premières lois avec succès, vous avez besoin de la septième loi vitale : celle de chercher la direction divine. Des milliards d’hommes et de femmes sont capables de pratiquer la plupart des six premières lois, mais à moins qu’ils ne cherchent la direction divine, leurs efforts seront vains. Vous pourriez demander : « Comment puis-je avoir constamment la direction divine ? » La réponse est : Si Dieu vous appelle pour comprendre Sa vérité, vous devez répondre à Son appel et Le rechercher. En lisant les Ecritures, vous trouverez des promesses inestimables. Esaïe nous dit : « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner » (Esaïe 55 :6-7). Commencez par prier et par changer votre façon de vivre – Dieu vous pardonnera par l’intermédiaire du Sauveur du monde, Jésus-Christ. Dieu a promis qu’Il fera toujours preuve de miséricorde à votre égard, et qu’Il vous pardonnera si vous vous repentez et si vous Le cherchez. Dieu nous fait beaucoup de promesses dans la Bible. Par exemple : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Proverbes 3 :5-6). Dieu a promis qu’Il dirigera vos sentiers et qu’Il vous guidera tout au long de votre vie, pour que vous puissiez réaliser votre potentiel humain et votre ultime destinée. Lorsque vous arrivez à la croisée des chemins, et que vous faites face à une grande décision à prendre, priez et demandez que la volonté de Dieu se fasse dans votre vie. Comme Jésus l’a promis : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 : 5). En fin de compte, quel est le but ultime d’un chrétien qui réussit ? C’est le Royaume de Dieu ! Comme Jésus l’a dit dans Mathieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Pouvez-vous réellement réussir ? Le véritable succès a un prix, mais pas le genre de « prix » auquel beaucoup s’attendent. Comme M. Herbert W. Armstrong l’a écrit : « Vous ne pouvez l’acheter à prix d’argent. Il est gratuit – sans argent. Cependant, son prix est celui de votre propre mise en œuvre de ces lois. Il ne vous mènera pas dans un chemin facile – mais c’est le chemin du véritable succès ! » Pouvez-vous réellement atteindre le succès ? Comme l’apôtre Paul le dit dans Philippiens 4 :13 : « Je puis tout par celui qui me fortifie. » La Bible révèle les lois invisibles, immuables de Dieu. Lorsque nous sommes en harmonie avec ces principes et ces instructions, nous sommes bénis. En fait, du début à la fin de la Bible, nous apprenons que l’obéissance à la voie divine attire des bénédictions, et que la désobéissance à la voie divine attire des malédictions. Les critères selon lesquels le monde définit le succès – c’est-à-dire les possessions, la puissance, la position et le plaisir – n’attirent que peine, souffrance, échec et la mort. Ceux pour qui le succès ne consiste qu’à devancer les autres se font autant de tort à eux-mêmes qu’à ceux qu’ils côtoient. Le véritable succès vient uniquement par le Sauveur du monde, par Celui qui nous enseigna à aimer nos ennemis, à donner notre vie les uns pour les autres, et à vivre de toute parole de Dieu. En faisant cela, et grâce à la puissance du Saint-Esprit, nous mènerons pleinement une vie productive et pleine de succès, parce que nous aiderons les autres à entrer dans la Famille divine et dans le Royaume de Dieu. Par conséquent, appliquez les Sept lois du succès. Ce faisant, vous trouverez la véritable vie abondante que Jésus a promise : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10).

Samson et Samuel – l’histoire de deux naziréens

 

Au douzième siècle av. J.-C., l’ancien Israël a connu une époque très difficile. Depuis la mort de Josué, la nation traversait une période de crises avec des hauts et des bas dans ses relations avec les nations voisines. Ensuite, après la mort de Gédéon, l’unité de la nation semblait être brisée. L’un des fils que Gédéon avait eu avec une concubine, avait tué tous ses frères, et s’était proclamé roi sur la partie centrale du pays. A l’est, les Ammonites occupaient la région cisjordanienne d’Israël, qu’ils dominèrent pendant dix-huit ans. Le plus grand danger, cependant, venait des Philistins qui avaient étendu leur domination sur la partie sud et ouest de la nation. Pendant quarante ans, les Philistins contrôlèrent de vastes portions d’Israël. Ce fut à cette époque de crises que Dieu opéra deux naissances miraculeuses dans le pays. Deux enfants mâles, tous deux consacrés à Dieu dès le ventre de leur mère comme naziréens, ont eu une grande influence sur l’avenir de leur nation. Il est important de noter qu’au moment où les événements semblaient très hostiles à Israël, Dieu avait déjà mis en mouvement un plan qui résoudrait le problème. Dans Nombres 6, sous l’inspiration divine, Moïse a défini les conditions d’un vœu de consécration spéciale à Dieu, appelé vœu de naziréat. En général, les hommes faisaient ce vœu pour une durée limitée, après quoi il y avait une cérémonie qui en marquait la fin. Pendant la durée de ce vœu, les hommes ne devaient pas se couper les cheveux, ni se raser ; ils ne devaient goûter à aucun produit de la vigne, y compris le vin, les raisins frais ou secs, et ils ne devaient rien toucher qui puisse les souiller. La Bible mentionne trois hommes qui sont nés sous le vœu de naziréat. Tous trois ont été enfantés par une intervention miraculeuse de Dieu chez leurs parents qui ne pouvaient pas avoir d’enfants auparavant. Ces trois hommes sont Samson, Samuel et Jean-Baptiste. Samson et Samuel étaient des contemporains, bien qu’ils ne soient généralement pas reconnus comme tels. Ils sont nés tous les deux au début de l’oppression d’Israël par les Philistins, et ont joué un rôle important au cours de cette période de l’histoire d’Israël. Avant d’aller plus loin, il faut comprendre comment nous savons que Samson et Samuel étaient contemporains. Il suffit pour cela de mettre en relation la chronologie des Juges avec celle contenue dans les livres de Samuel et des Rois. Dans 1 Rois 6 :1, nous lisons que la quatrième année du règne du roi Salomon était la quatre cent quatre-vingtième année après la sortie des enfants d’Israël du pays d’Egypte. Ou, la quatre cent quarantième année après l’entrée dans le pays de Canaan sous Josué, car Israël avait passé quarante ans dans le désert, avant d’entrer dans la Terre promise. C’était la quatrième année du roi Salomon, et avant lui le roi Saül et le roi David avaient régné chacun quarante ans, cela faisait donc quatre-vingt-quatre ans que les rois avaient remplacé les juges. Par conséquent, la période de temps qui s’est écoulée entre le moment où Israël a pris possession du pays et celle où Samuel a oint Saül comme roi, est de trois cent soixante-cinq années. Jephthé a pris ses fonctions de juge trois cents années après l’entrée d’Israël dans le pays (Juges 11 :26), soit cinquante-six ans avant le couronnement de Saül. Jephthé est arrivé au pouvoir à la fin des dix-huit années d’oppression des Ammonites. Les Ammonites ont commencé leur oppression en même temps que les Philistins (Juges 10 :7). Israël fut opprimé quarante années par les Philistins (Juges 13 :1). C’est au début de cette époque que Samson est né, et il a grandi jusqu’à sa maturité sous le gouvernement des Philistins. Les vingt années où il fut juge en Israël coïncident avec les vingt dernières années de l’oppression des Philistins (Juges 16 :30-31). 1 Samuel 7 :13 révèle le rôle de Samuel dans la victoire sur les Philistins et la fin de leur domination sur Israël. Vingt ans auparavant, une terrible bataille s’était soldée par la capture de l’Arche de l’Alliance par les Philistins, et par la mort du souverain sacrificateur Eli et de ses deux fils, Hophni et Phinées. En se basant sur cette chronologie, Samuel aurait été âgé de soixante-quatorze ans lorsqu’il oignit Saül comme roi (1 Samuel 8 :5). Lorsque nous mettons ensemble tous les éléments, il est clair que Samson et Samuel sont nés au début des quarante années d’oppression des Philistins sur Israël. L’Arche a été capturée la vingtième année. Après un court séjour dans le pays des Philistins, elle est retournée en Israël à Kirjath-Jearim pour les vingt années suivantes. Cette seconde période de vingt ans correspond avec celle où Samson fut juge en Israël. Elle se termina à sa mort, lorsqu’il provoqua l’effondrement du temple de Dagon, qui anéantit tous les chefs philistins. Aussitôt après, Samuel rassembla les enfants d’Israël à Mitspa, pour qu’ils se repentent et qu’ils se consacrent à nouveau au service de Dieu. Ensuite, il les mena contre les armées des Philistins, qui furent complètement soumises pendant le reste du gouvernement actif de Samuel sur la nation (1 Samuel 7 :13). Sous bien des aspects, les vies de Samson et de Samuel présentent des différences importantes. Ces deux hommes, appelés par Dieu pour un but spécial, ont répondu très différemment à leur appel. Bien que Dieu ait accompli Son objectif à travers chacun d’eux, nous voyons que l’un a appris ses leçons d’une façon facile, tandis que l’autre a tout appris de la manière dure. Lorsque nous examinons attentivement la vie de ces deux contemporains spécialement choisis, nous devons rechercher les leçons que nous pouvons appliquer dans notre propre vie. Nous avons été spécialement choisis et appelés par Dieu pour accomplir un travail. Répondons-nous volontairement comme le fit Samuel, ou aurons-nous à passer par la grande tribulation comme Samson, avant de parvenir à la bonne attitude ? La vie de Samson Juges 13 décrit l’apparition d’un ange à la femme de Manoach au début de l’oppression d’Israël par les Philistins. Il est clair que Dieu, bien qu’Il ait permis qu’Israël soit durement éprouvé, n’avait pas oublié Son peuple. Lorsque nous comparons le récit du livre des Juges avec celui de 1 Samuel, nous voyons que le sacerdoce des prêtres était corrompu. Leur exemple a profondément affecté la nation entière, et l’a encouragée à manquer de respect envers Dieu et envers Ses voies. Cependant, la fidélité de Manoach et de sa femme prouve qu’il est possible de servir Dieu, quelle que soit la conduite des autres personnes. Ce couple âgé et fidèle, qui ne pouvait pas avoir d’enfants, a été comblé par l’apparition d’un ange. Ils ont reçu une promesse de Dieu et des instructions pour l’avenir du fils qu’ils engendreraient. Bien que Samson ait grandi dans la connaissance de sa destinée, et du vœu spécial de naziréat par lequel il avait été consacré dès le sein de sa mère, il est devenu un jeune homme égocentrique. Nous en avons la preuve dans sa détermination à épouser une femme des Philistins, malgré les efforts de ses parents pour l’en dissuader. Il répondit à son père : « Elle est droite à mes yeux » (Juges 14 :3, version André Chouraqui). C’est une phrase qui se répète tout au long du livre des Juges. Dieu, qui connaissait le caractère et l’attitude de Samson, utilisa plusieurs femmes des Philistins pour qu’il fasse la guerre aux Philistins. Car dans l’esprit de Samson, servir son peuple en le conduisant vers la liberté n’était pas un motif suffisant pour combattre les Philistins. C’était le désir de se venger de l’affront personnel, qui le poussait à l’action. Dieu a doté Samson d’une force surnaturelle, miraculeuse. Quoiqu’il fût le plus fort des hommes, Samson était, dans un sens, le plus faible. Après avoir épousé une femme des Philistins, malgré l’opposition de ses parents, son mariage tourna vite à la séparation. Samson devint furieux lorsqu’il découvrit que sa fiancée avait révélé un secret aux Philistins. Il la quitta et s’en alla plusieurs mois. Lorsqu’il retourna la voir pour se réconcilier, il apprit qu’elle était mariée à un autre homme, au meilleur ami qu’il avait invité à son mariage. Une fois encore, Samson fut furieux et passa à l’action pour se venger de cette insulte. Dans Juges 16, nous le voyons entrer chez une prostituée. Les Philistins profitèrent de l’occasion pour essayer de le capturer, mais Samson fit encore des ravages. Il leur prouva qu’il était une véritable armée à lui tout seul, en défiant la suprématie des Philistins. Cependant, nous ne lisons nulle part que Samson essaya de rallier Israël pour le ramener au véritable culte de Dieu, pendant qu’il était juge en Israël. Il fut un chef égocentrique, auto-indulgent et obstiné. Cependant, malgré tout, Dieu l’utilisa pour affaiblir la puissance des Philistins. Dans le dernier chapitre consacré à sa vie, nous le voyons avec une autre femme des Philistins, Delila. Elle était en réalité à la solde des princes des Philistins pour les aider à s’en rendre maître et à le capturer. Elle commença à le flatter et à le séduire, pour essayer de connaître le secret de sa force remarquable. A trois reprises, Samson inventa une histoire en affirmant que c’était le secret de sa grande force. A chaque fois, elle fit ce qu’il lui avait dit dans l’espoir de lui faire perdre sa force surnaturelle, afin qu’il devienne comme les autres hommes. Après le troisième échec, elle se mit à pleurer et à se plaindre, disant que Samson ne l’aimait pas, sinon il lui aurait dit la vérité. Dans un acte insensé, Samson finit par le lui révéler. Bien entendu, elle fit comme les fois précédentes, seulement cette fois-ci, elle réussit à le dompter. Ses cheveux et sa barbe qui n’étaient pas coupés, étaient un symbole visible de la consécration de Samson à Dieu. Une fois qu’ils furent coupés, Dieu retira la puissance miraculeuse qui avait été confiée à Samson. Il fut alors facilement maîtrisé par les soldats philistins, qui le firent prisonnier et le rendirent aveugle. Les soldats placèrent Samson dans une prison où il était enchaîné à une meule, qu’il devait faire bouger en marchant en rond, comme un bœuf. A n’en pas douter, comme il marchait encore et encore, pendant des semaines et des mois, souffrant de la fatigue et incapable de voir, Samson eut beaucoup de temps pour réfléchir sur la vie gaspillée qu’il avait laissée derrière lui. Comme le temps s’écoulait et que ses cheveux et sa barbe commençaient à repousser, une idée traversa l’esprit de Samson. Il pria Dieu, pour Lui demander la possibilité de combattre les Philistins une dernière fois. Hébreux 11 montre que Samson était un homme de foi. Il semblerait que ce fut seulement après être devenu aveugle, que Samson put réellement voir ! L’occasion se présenta lorsque les princes des Philistins se rassemblèrent pour une fête. Ils décidèrent d’amener Samson au milieu de leur assemblée, pour pouvoir se moquer de ce chef israélite, autrefois si puissant. Ayant demandé à être placé entre deux colonnes maîtresse supportant le temple, Samson fit une dernière prière profonde à Dieu. Il ne demanda pas une délivrance personnelle, mais plutôt une dernière chance pour répondre à Son appel, même si cela signifiait la mort pour lui. Sentant la puissance surnaturelle couler encore une fois en lui, Samson donna une grande poussée et les colonnes tombèrent, provoquant ainsi l’effondrement du temple de Dagon. Dans cette action, il tua plus de Philistins que durant toute sa vie. Dans ce dernier acte de foi et de courage, il chercha à racheter une vie remplie d’occasions gâchées. La vie de Samuel Samuel était le fils du lévite Elkana et de sa femme Anne. Depuis plusieurs années, ils voulaient avoir des enfants mais Anne était stérile. Une année, alors qu’ils étaient montés à Silo pour la Fête, Anne alla prier dans le Tabernacle. Dans sa douleur, elle pria avec ferveur. Lorsqu’Eli, le souverain sacrificateur, la vit, il pensa d’abord qu’elle était ivre. Cependant, après lui avoir parlé, il se rendit compte qu’elle était simplement très affligée, et qu’elle craignait profondément Dieu. Dans sa prière, elle avait fait le vœu que, si Dieu lui accordait un fils, elle le consacrerait à l’Eternel comme naziréen (1 Samuel 1 :11). Eli lui dit que sa prière serait exaucée. Dans le courant de l’année, Anne devint enceinte et enfanta un fils, auquel elle donna le nom de Samuel. Elle attendit qu’il soit sevré, probablement jusqu’à l’âge de six ou de sept ans, comme c’était encore la coutume dans cette région du Moyen-Orient, puis elle l’emmena à Silo pour le présenter au souverain sacrificateur, selon son vœu. Samuel resta auprès d’Eli et devint, au fil des années, un assistant digne de confiance pour ce sacrificateur âgé. Mais les fils d’Eli, Hophni et Phinées, étaient tout le contraire du jeune Samuel. Ils étaient avides et immoraux. En fait, leur conduite incitait le peuple à manquer de respect envers les serviteurs de Dieu, et à la crainte de venir au Tabernacle. Ils commettaient même la fornication avec les femmes qui venaient au Tabernacle (1 Samuel 2 :22). Eli, qui était au courant de leur comportement, n’a rien fait pour leur enlever leur fonction et pour les juger. Il leur faisait tout simplement des remarques (versets 23-25) de temps en temps. Une nuit, une voix appela Samuel alors qu’il était couché. Immédiatement, il se leva et alla vers Eli pour répondre à cet appel, mais celui-ci lui dit de se recoucher, car il ne l’avait pas appelé. Le scénario se répéta trois fois. Eli comprit alors que c’était Dieu qui appelait le jeune Samuel. Il lui dit que, si la voix l’appelait à nouveau, il devait répondre : « Parle, Eternel, car ton serviteur écoute. » C’est ce qu’il fit, et Dieu lui donna un message concernant le jugement de la maison d’Eli. Le lendemain matin, à la demande d’Eli, Samuel lui répéta toutes les paroles de l’Eternel. Pendant les années de l’adolescence de Samuel, les gens qui venaient à Silo pour adorer faisait de plus en plus attention à lui. Il était fort respecté pour son dévouement sincère à Dieu (1 Samuel 3 :19-21). A peu près au même moment où Samson entra dans ses fonctions de juge, une guerre éclata entre les Israélites et les armées des Philistins ; elle eut des effets désastreux pour Israël. Après une première défaite, les enfants d’Israël demandèrent à Hophni et à Phinées d’amener sur le champ de bataille l’Arche de l’Alliance qui était dans le Tabernacle. Malgré les objections de leur père âgé, ses fils corrompus emportèrent l’Arche. La bataille se solda par une défaite totale d’Israël, la capture de l’Arche par les Philistins, et la mort de Hophni et de Phinées. Lorsque Eli entendit les nouvelles, il eut une attaque, tomba de son siège à la renverse et mourut. Dieu prit soin de reprendre l’Arche aux Philistins en leur envoyant des plaies. Pendant les vingt années suivantes, l’Arche resta dans la ville israélite de Kirjath-Jearim. A la fin de ces vingt années, Samuel réunit tout le peuple et l’exhorta à la repentance et au renouvellement de son alliance avec Dieu. Ce fut la défaite totale des Philistins, qui venaient tout juste de perdre un grand nombre de leurs chefs dans l’effondrement du temple de Dagon, causé par Samson. Pendant les trente-quatre années suivantes, Samuel fit chaque année un circuit régulier en Israël, pour juger le peuple. Puis, il établit ses fils juges, alors qu’il avait un peu plus de soixante-dix ans, mais ces derniers ne se conduisirent pas selon l’intégrité de leur père. Le peuple saisit cette occasion pour demander un roi afin de ressembler aux autres nations. Samuel se sentit blessé et rejeté par ce peuple qu’il avait fidèlement servi pendant toute sa vie. Mais Dieu lui expliqua : « Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent » (1 Samuel 8 :7), et Il lui demanda d’oindre un roi pour la nation. Samuel continua fidèlement à servir Dieu et Son peuple. Il oignit Saül comme premier roi d’Israël. Il chercha à conseiller Saül et l’aida à réussir. Saül, cependant, n’était pas véritablement engagé pour obéir à Dieu, et il se disqualifia de son poste de roi. Lorsque Dieu rejeta finalement Saül comme roi, Il utilisa Samuel pour oindre celui qui deviendrait le prochain roi d’Israël, David, un homme selon le cœur de l’Eternel. Durant la longue vie de Samuel, qui dura presque une centaine d’années, il resta fidèle et loyal à Dieu, sans se soucier des circonstances environnantes. Il y a une grande différence entre la vie de Samuel et celle de Samson. Le premier était très réceptif à Dieu ; il avait les yeux fixés sur l’œuvre pour laquelle il avait été appelé par Dieu, alors que le second était indulgent envers lui-même et égocentrique. Tous les deux ont reçu un appel spécial de Dieu dès leur naissance ; l’un a développé, dès le début, une relation profonde et personnelle avec Dieu, tandis que l’autre a attendu que sa vie soit brisée pour le faire. Aujourd’hui, ceux que Dieu appelle font, par le baptême, un vœu de consécration spéciale à Dieu. Certains sont comme Samuel et prennent leur vœu au sérieux. D’autres, comme Samson, prennent leur vœu à la légère. Vous et moi, en étudiant l’histoire de ces deux naziréens, nous devons être capables de répondre à la question suivante : « Quel exemple suivons-nous ? » Choisirons-nous d’apprendre nos leçons de la vie de la façon facile, en cherchant la volonté de Dieu et en répondant volontairement à l’appel comme Samuel ? Ou préfèrerons-nous vivre avec l’entêtement du monde, en nous étonnant que Dieu ne nous bénit pas ? A partir de maintenant et dans les années à venir, notre approche pour accomplir l’Œuvre de Dieu et la façon dont nous menons notre vie personnelle montrera quel naziréen nous avons choisi comme modèle. Quant à vous, avez-vous choisi Samuel ou Samson ?

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