Douze vérités concernant l’Évangile

 La plus grande espérance, basée sur le plus grand amour Mais tout d’abord, pourquoi l’Évangile ? La réponse à cette question conduit à la première vérité concernant le véritable Évangile : il révèle un plan basé sur l’amour de Dieu. La nature de Dieu est amour (1 Jean 4 :8, 16) et Il dirige avec amour. Alors que la décision de Dieu le Père et de la Parole pré-incarnée, que Jésus-Christ allait devenir le sacrifice pour les péchés du monde, est la plus grande démonstration d’amour, le message du véritable Évangile est basé sur la nature divine d’un amour désintéressé. Comme Jean 3 :16 le révèle, l’amour de Dieu est si grand qu’Il désire que tous les êtres humains puissent un jour devenir des membres de Sa glorieuse famille. Pour y parvenir, Jésus-Christ a dû devenir « le premier-né des morts » (Apocalypse 1 :5 ; Colossiens 1 :15) afin d’être « le premier-né de beaucoup de frères » (Romains 8 :29). C’est la glorieuse espérance des fidèles chrétiens – la promesse que Dieu constitue une famille divine à venir. Cette réalité et ce plan à venir sont basés sur Sa nature d’amour inimaginable. Pierre a écrit que par « les plus grandes et les plus précieuses promesses […] vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 :4). 1 Corinthiens 15 :51-53 ; Jean 3 :16 et beaucoup d’autres passages exposent clairement le dessein de Dieu. En raison de Sa merveilleuse nature d’amour, Dieu désire offrir la vie éternelle au plus grand nombre, par le sacrifice de Son Fils, Jésus-Christ (Jean 10 :27-29 ; 17 :1-3). « De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9 :28). Le Christ est l’Agneau qui est venu pour ôter les péchés du monde. Les véritables chrétiens qui l’emportent, qui se repentent du péché et qui pratiquent la justice – ceux qui « observent ses commandements » (Apocalypse 22 :14, Ostervald) – ont cette espérance du salut et de l’immortalité à Son retour. La première vérité concernant le véritable Évangile est qu’en raison de l’amour de la famille divine à notre égard, Jésus est devenu « une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2 :2). Comme nous allons le voir, grâce à la nature aimante de Dieu, ces précieuses promesses ne sont pas seulement pour ceux que Dieu appelle actuellement, mais aussi pour tous ceux qui ont vécu et qui vivront !

UNE « OTAN DU MOYEN-ORIENT » EST-ELLE EN VUE ?

Est-il possible que les nations arabes du Moyen-Orient créent une alliance militaire ? Jusqu’à récemment, cette idée aurait été ridicule pour beaucoup, étant donné les siècles de querelles intestines entre ces nations. Mais aujourd’hui, cette possibilité a beaucoup plus de chances de devenir une réalité. Récemment, le roi de Jordanie fit les gros titres lorsqu’il déclara à des journalistes « que son pays allait soutenir la formation d’une alliance militaire, similaire à celle de l’Otan, entre les pays alliés au Moyen-Orient » (Courrier International, 12 juillet 2022). Lors de réunions secrètes en Égypte, des représentants de l’Arabie saoudite, d’Israël, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie, des Émirats arabes unis et de Bahreïn se sont rencontrés pour discuter de questions de défense commune. À mesure que les États-Unis reculent, les nations du Moyen-Orient commencent à considérer qu’elles doivent œuvrer ensemble pour leur propre défense. Elles reconnaissent également qu’il est crucial d’inclure Israël afin de bénéficier des technologies militaires avancées de ce pays. Alors que les experts nous avertissent qu’il ne faut pas s’attendre de sitôt à une « OTAN du Moyen-Orient », les prophéties bibliques indiquent quelque chose de différent. Le prophète Daniel fut inspiré d’écrire au sujet d’un « roi du Sud » qui entrera en scène à la fin des temps. Ce « roi » représente un groupe de nations arabes qui s’unira contre un « roi du nord », en Europe, dirigé par l’Allemagne (voir Daniel 11). En outre, Dieu inspira au psalmiste la prophétie d’une alliance entre les nations du Moyen-Orient qui inclura, au moins pour un temps, l’Allemagne ou l’Assyrie (cf. le Psaume 83). Les prophéties bibliques identifient de nombreux acteurs sur la scène mondiale à la fin de notre ère. Bien que les détails spécifiques fassent défaut, les actions majeures qui façonneront les affaires du monde sont décrites dans les pages de la Bible. Pour savoir ce que l’avenir nous réserve, notamment en ce qui concerne le Moyen-Orient et l’Europe, ne manquez pas de lire le commentaire « La crise du monde arabe prépare-t-elle l’arrivée du roi du sud ? ».

Notre Père nous prépare individuellement

Dans ses messages, M. Richard Ames nous rappelle souvent de « réclamer les promesses divines ». Combien de fois mettons-nous en pratique ce conseil ? Dieu veut que nous nous présentions avec assurance devant Lui, comme des enfants le feraient devant leur père physique. Après tout, Dieu est notre Père céleste et Jésus-Christ est notre Frère aîné (Matthieu 6 :9 ; Hébreux 2 :11-12, 17). Notre Père nous prépare individuellement L’apôtre Paul nous dit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption [de filiation], par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains 8 :14-15). En dépit du mot utilisé par la plupart des traducteurs, Dieu ne nous adopte pas. Il nous engendre, comme de nombreux passages bibliques le montrent. Par exemple, les deux versets suivants nous disent que l’Esprit même de Dieu « rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :16-17). Notez aussi qu’il existe deux esprits : l’Esprit de Dieu et l’esprit humain. Lorsque nous sommes baptisés, nous recevons « l’ADN » spirituel de Dieu par l’imposition des mains : « Quiconque est né [engendré ou conçu] de Dieu ne pratique pas le péché [c.-à-d. ne vit pas selon le péché], parce que la semence [du grec sperma] de Dieu demeure en lui » (1 Jean 3 :9). Quelle vérité remarquable nous est révélée par Dieu dans cette déclaration ! Si nous croyons à cela, pourquoi nous semblerait-il étrange de nous présenter devant notre Père céleste et de Lui réclamer Ses promesses ? Les jeunes enfants s’adressent souvent à leurs parents avec assurance en leur rappelant les promesses qu’ils ont faites. Dieu veut que nous sachions qu’Il est un Père aimant. Puisque Dieu est notre Père et que Jésus est à la fois notre Frère aîné et Souverain Sacrificateur qui intercède en notre faveur, « approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 :16). Comprendre les promesses divines Chers frères et sœurs, nous devons marcher avec confiance dans la foi. Cela ne veut pas dire que nous devrions marcher de façon insensée en cette époque troublée, mais que nous ne devrions pas être paralysés par la peur. Peu importe les événements qui nous entourent, nous devrions être conscients que notre Père et notre grand Frère connaissent la situation et qu’Ils sont avec nous, « car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4 :15). Nous devons avoir confiance dans les promesses faites par Dieu et nous ne devons pas craindre de les Lui rappeler. Parallèlement, nous ne devons pas nous comporter comme des enfants en bas âge qui ne saisissent pas toujours les nuances dans les promesses faites. Certaines promesses sont conditionnelles. De plus, les promesses ne dépendent pas des caprices des enfants. Ceux-ci peuvent parfois être impatients et il en va de même pour chacun d’entre nous. Les promesses que Dieu fit à Abraham, le père des croyants, étaient certaines, mais toutes ne s’accomplirent pas au cours de sa vie. Leur accomplissement ultime ne se réalisera qu’à la résurrection – et bien qu’il se soit écoulé des milliers d’années depuis la mort d’Abraham, pour lui, cela sera comme un instant lorsqu’il se « réveillera » à ce moment-là. Paul fit une déclaration que nous pourrions facilement oublier dans les périodes troublées. En faisant référence à Abraham et à ceux qui l’ont précédé, il a écrit : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11 :13). Ces héros de la foi regardaient au-delà de l’instant présent. Ils avaient les yeux fixés sur un pays céleste et éternel, « c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (verset 16). Nous voyons dans ce passage que Dieu se réjouit lorsque Ses enfants placent leur confiance totale en Lui. Plus loin dans ce même chapitre, des déclarations similaires sont faites au sujet d’autres serviteurs fidèles. « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection » (versets 39-40). Oui, ils parviendront à la perfection et, oui, ils recevront la promesse, mais ce n’est pas encore arrivé. Dieu nous dit : Patience, les enfants. Il met en œuvre Son « plan magistral ». Paul nous avertit aux versets suivants : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection ; en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 :1-2). Il décrivit ce que Jésus endura, avant de nous rappeler : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché » (verset 4). Puis il nous rappela de ne pas perdre courage lorsque Dieu nous reprend (verset 5), car notre Père nous aime et Il se préoccupe de chacun d’entre nous. Je ne sous-entends pas que vous et moi devions nécessairement ou personnellement être corrigés par la crise actuelle, bien que nous puissions assurément tirer des leçons de cette expérience. En revanche, c’est assurément une correction pour le monde. Dieu permet que cela arrive afin de réveiller l’humanité. Quelques individus entendent l’avertissement, mais la majorité aura besoin d’une alarme beaucoup plus puissante. Un courage à bon escient Beaucoup d’entre nous ont lu le Psaume 91 et ont médité à son sujet au cours de la pandémie de Covid-19. Ce psaume formidable promet la protection à ceux qui placent leur confiance en Dieu. Relisez ce psaume en entier, en faisant particulièrement attention aux versets 3, 6-8, 10-11. De nos jours, nous apprécions particulièrement la protection divine, mais comme je l’ai déjà mentionné, cela ne signifie pas que nous devrions marcher imprudemment en tentant Dieu. Satan cita précisément les versets 11 et 12 afin de pousser le Christ à tenter Dieu (Matthieu 4 :5-6). Nous ne devons pas être insensés. Nous devons considérer la vue d’ensemble. Il est évident que Dieu a été très miséricordieux à l’égard de Ses enfants pendant cette période, mais Il a aussi permis que certains tombent malades. De toutes façons, le moment venu, il faut bien mourir de quelque chose (voir Psaume 103 :3 ; 2 Rois 13 :14). Nous pouvons seulement résoudre les problèmes et les défis que nous sommes vraiment prêts à affronter. Regardons en face la vérité qui effraie tant de gens : il est vrai que cette pandémie est notre ennemie et qu’elle détient le potentiel de nous tuer. Cependant, il est également vrai que Dieu nous donne cette formidable promesse : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15 :57-58). Y croyons-nous vraiment ? Il est facile de ne voir que l’instant présent, de prendre peur à cause des événements et d’oublier la vue d’ensemble du plan de Dieu, ainsi que notre rôle au sein de ce plan. Notez encore ce passage encourageant : « L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme ; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions » (Psaume 33 :13-15). Oui, Il forme individuellement le cœur de chacun d’entre nous ! Il vous connaît. Il me connaît. Et Il œuvre en chacun de nous individuellement, car Il sait mieux que quiconque ce qu’il y a de mieux pour nous. Notre Père céleste est intimement impliqué dans l’éducation de Ses enfants. La plupart d’entre nous finiront par voir le bout de cette pandémie sans encombre. Certains tomberont peut-être malades, mais la plupart guériront. Nous croyons que Dieu est notre Guérisseur (Exode 15 :26). Seulement voilà, nous perdons des membres chaque année pour des raisons diverses et variées, mais quelle que soit la cause du décès, nous avons l’assurance que « la mort des bien-aimés de l’Éternel est précieuse à ses yeux » (Psaume 116 :15, Ostervald). Soyons courageux frères et sœurs. Ne soyons pas insensés. La menace est bien réelle, mais ayons les yeux tournés vers Dieu. Faisons-Lui confiance, car Il nous connaît individuellement. Il est notre Père aimant. Pas un seul passereau ne meure sans que le Père ne le sache, combien plus précieux sont Ses enfants à Ses yeux !

L’Église du Dieu Vivant enseigne-t-elle l’anglo-israélisme ?

« Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois, que je te prescris aujourd’hui […] Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères » (Deutéronome 8 :11, 17-18). Ce passage met l’accent sur le fait que les nations de souche israélite, dont les États-Unis et les nations d’origine britannique, n’ont pas été bénies en raison de leur supériorité ou de leur vertu, mais afin d’accomplir une ancienne promesse que Dieu fit à Abraham. Aucune autre nation dans le monde n’a reçu les bénédictions liées à ces promesses spécifiques. La brochure de M. Ogwyn montre aussi que Dieu a prophétisé qu’Il retirerait ces bénédictions à l’Amérique, à la Grande-Bretagne et aux nations de souche israélite, si celles-ci continuent de rejeter le Dieu même qui les a bénies. Ceux qui comprennent cette vérité ont l’obligation d’avertir ces nations (Ézéchiel 33). C’est pourquoi l’Église du Dieu Vivant enseigne à la fois la repentance individuelle et nationale. Un royaume divisé Drapeaux américain et britannique La Bible rapporte que les nations d’Israël et de Juda se sont séparées pendant le règne de Roboam, fils de Salomon. Roboam resta roi de Juda, tandis que Jéroboam devint roi d’Israël et conduisit son peuple dans l’idolâtrie. Ces deux nations menèrent de nombreuses guerres l’une contre l’autre (voir 1 Rois 12 :19-21 ; 15 :32). Depuis lors, Israël et Juda sont restées des nations séparées dans l’Histoire biblique. La prophétie nous apprend qu’elles resteront séparées jusqu’au retour du Messie, lorsqu’elles seront enfin réunies (Ézéchiel 37 :15-20). En raison de ses péchés, le royaume d’Israël, constitué des dix tribus israélites du Nord, fut emmené en captivité en Assyrie, mais les récits historiques ont souvent perdu leur trace, d’où leur surnom de « dix tribus perdues d’Israël ». Pendant des siècles, les historiens ont spéculé sur l’Histoire et la localisation de ces tribus. Ensuite, le récit biblique nous apprend que le royaume de Juda – constitué des tribus de Juda, de Benjamin et d’une grande partie de la tribu de Lévi – a péché en commettant l’idolâtrie et il alla en captivité à Babylone. Les habitants revinrent ensuite en Judée où ils se trouvaient toujours à l’époque du ministère terrestre du Christ. Tout cela est bien établi dans l’Histoire et ancré dans la parole de Dieu. Le royaume de Juda, représenté par le peuple juif actuel, a conservé le signe du sabbat (Exode 31 :13, 17) et, par conséquent, sa longue Histoire est très bien documentée, dont celle de la diaspora et de la fondation de l’État hébreu moderne. Le parcours d’Israël, qui a abandonné le sabbat, peut surtout être retracé au travers des prophéties bibliques que la Bible présente comme de l’Histoire future. En comparaison, les dix tribus israélites du Nord ont assez peu de points de référence historiques et archéologiques. Au moins un quart de la Bible est constitué de prophéties et une grande partie d’entre elles sont consacrées à l’avenir des dix tribus israélites du Nord « à la fin des jours » (Genèse 49 :1, Darby), c’est-à-dire à l’époque précédant le retour de Jésus, le Messie. L’Église du Dieu Vivant enseigne que la connaissance de l’identité actuelle de ces nations, en particulier celles d’Éphraïm et de Manassé qui ont reçu le droit d’aînesse, est une « clé maîtresse » pour comprendre les prophéties à leur sujet et les événements qui ont lieu à la fin de notre époque. La mission première de l’Église du Dieu Vivant est de prêcher au monde l’Évangile du Royaume de Dieu et de paître le troupeau que Dieu appelle actuellement. Nos émissions et nos publications se focalisent sur cette Œuvre. Mais les publications du Monde de Demain placent également les événements actuels dans le contexte du récit biblique de l’Histoire, en utilisant souvent cette « clé essentielle pour ouvrir beaucoup de prophéties bibliques » (Ogwyn, page 3). Cela fournit un éclairage unique sur les événements mondiaux. La connaissance de l’identité des peuples vivant dans les îles Britanniques a survécu pendant de nombreux siècles. Par exemple, dans la Déclaration d’Arbroath écrite en 1320, les nobles écossais, qui envoyèrent ce document à Rome à l’attention du pape, semblent mentionner leurs origines israélites comme une des raisons justifiant leur indépendance du roi d’Angleterre. De plus, d’anciens récits irlandais mentionnent une présence israélite en Irlande. Il existe de nombreux autres exemples. Les historiens se sont beaucoup intéressés à ce sujet au cours des trois derniers siècles. Les erreurs de l’anglo-israélisme Cependant, cette vérité est parfois déformée par des individus qui avancent une autre hypothèse souvent appelée « anglo-israélisme ». Selon cette théorie, les habitants des îles Britanniques (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Irlande) seraient les descendants de l’ensemble des dix « tribus perdues ». L’anglo-israélisme a fait l’objet de controverses depuis des siècles. L’Église du Dieu Vivant considère que cette théorie est erronée pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles, et non des moindres, est que certaines des dix tribus se sont bien implantées dans les îles Britanniques, mais d’autres se sont installées ailleurs. Aussi, les partisans et les détracteurs de l’anglo-israélisme considèrent souvent ce sujet du strict point de vue de l’Histoire laïque, mais ils omettent le contexte prophétique extrêmement important et révélateur contenu dans la Bible. Une portion des recherches effectuées par les partisans de l’anglo-israélisme est correcte, mais la majeure partie est influencée et déformée par leur manque de compréhension biblique, ce qui les conduit à commettre des erreurs significatives. En raison de sa longue histoire, l’anglo-israélisme s’est divisé en plusieurs camps et certains groupes ont déformé cette théorie à des fins politiques ou idéologiques que l’Église du Dieu Vivant réprouve totalement. Par exemple, les groupes affiliés à la soi-disant « identité chrétienne » moderne, au « nationalisme blanc » et au « suprémacisme blanc » ont déformé certains aspects de l’anglo-israélisme pour justifier leur idéologie raciste et antisémite. Malheureusement, par ignorance ou par préjugé, certains associent à tort les explications prophétiques de l’Église du Dieu Vivant à l’anglo-israélisme pour essayer de dénigrer notre religion en affirmant qu’elle est associée à des idées racistes. Le racisme est un péché L’Église du Dieu Vivant ne s’implique pas dans la politique de ce monde. Elle rejette le racisme, l’antisémitisme et toute autre forme de haine contre les êtres humains. Le racisme est un péché. Certes, notre Église comprend le rôle des États-Unis et de la Grande-Bretagne dans la prophétie, mais nous rejetons le terme d’anglo-israélisme pour décrire notre croyance. Toutes les familles de la Terre Voici un extrait de la Déclaration officielle des croyances fondamentales de l’Église du Dieu Vivant, à la section « La condamnation des préjugés raciaux » : « La parole divine ordonne à chaque être humain d’aimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19 :18 ; Matthieu 22 :39 ; Actes 17 :24-29). Dieu révèle que le salut est désormais offert librement aux Juifs comme aux Gentils – c’est-à-dire aux non-Israélites (Actes 10 :34-35 ; Romains 10 :12-13 ; cf. Joël 2 :32). Nous croyons fermement que nous devons aimer et respecter avec sincérité les gens appartenant à chacune des ethnies sur la Terre (Romains 13 :10). » Comme M. Armstrong l’avait noté, Dieu fit à la fois des promesses physiques et spirituelles à Abraham ainsi qu’à ses descendants. Une grande partie des promesses physiques qui étaient inconditionnelles ont déjà été accomplies et les autres se réaliseront à l’avenir. Dieu avait aussi promis à Abraham que « toutes les nations de la terre seront bénies en [sa] postérité » (Genèse 22 :18). Paul expliqua clairement dans Galates 3 :7-9 que cette déclaration de Dieu se référait à la famille spirituelle qu’Il allait bâtir à travers Jésus-Christ, le Roi des rois, et qui comprendrait des individus originaires du monde entier. Bien évidemment, cette bénédiction inclut le Royaume de Dieu qui est ouvert aux individus de tous les peuples. Comme l’apôtre Paul l’a écrit aux Gentils à Galates : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3 :26-29). L’Église de Dieu est donc « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16) qui est ouverte à toutes les races et à toutes les ethnies – toutes les familles de la Terre. Puisque c’est Dieu qui appelle les gens au sein de Son Église, il n’est pas surprenant que le ministère et les membres de l’Église du Dieu Vivant soient multiethniques et multiculturels. Et nous continuerons à « conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix », car « il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4 :3-6). De nos jours, nous nous accrochons à cette foi et nous continuerons à le faire.

Un guide biblique pour les réseaux sociaux

Je ne me suis jamais inscrit sur Facebook. Ce n’est pas pour des raisons morales, mais en tant que procrastinateur, je n’ai jamais pris le temps de le faire. Je pense que j’ai peut-être évité d’énormes problèmes en n’étant pas présent sur cette plateforme, mais j’aime bien l’idée de Facebook : pouvoir garder le contact avec la famille éloignée, partager des photos et des récits, reprendre contact avec d’anciens amis d’école ou d’université. Au fil des ans, les réseaux sociaux sont devenus la première forme de communication pour beaucoup de gens. En bien comme en mal, ils dominent désormais la façon dont nous nous connectons avec le reste du monde. Nous y trouvons des actualités, des prises de position politique, des vidéos amusantes et du divertissement en général. Logos de différents réseaux sociaux La technologie disponible à notre époque est vraiment sans précédent et il est parfois difficile de suivre le rythme car elle est en constante évolution. Les plateformes sociales viennent et s’en vont comme les saisons. Vine a été remplacé par TikTok. Au début des années 2000, MySpace était si populaire qu’il fut même mentionné dans le premier film d’Iron Man. Qui aurait pu prévoir qu’il deviendrait synonyme d’obsolescence quelques années plus tard, lorsqu’il serait écrasé par le rouleau compresseur de Facebook ? En comparaison, les passages les plus récents de la Bible ont près de 2000 ans et nous pourrions raisonnablement nous demander comment ils pourraient être utiles dans une société moderne qui avance si rapidement. Comment la Bible pourrait-elle nous guider dans l’utilisation des réseaux sociaux, alors que Twitter et Facebook n’ont vu le jour qu’en 2006 et Instagram en 2010 ? La Bible peut-elle dire quelque chose de pertinent concernant nos moyens de communication, car ses auteurs n’avaient aucune idée de l’apparition même de ces plateformes ? En un mot, la réponse est « oui ». Non seulement la Bible peut encore nous guider, mais ses instructions sont plus importantes que jamais. En parlant de la capacité des réseaux sociaux, l’auteur Jordan Peterson a déclaré que « nous sommes plus que jamais reliés les uns aux autres […] Les choix que nous faisons sont amplifiés et ils se propagent plus rapidement que jamais auparavant, mais aussi avec un impact bien plus grand » (“Les nouveaux médias : mon expérience et bien plus”, YouTube.com, 7 novembre 2017). En raison de notre capacité à atteindre beaucoup plus de gens, beaucoup plus rapidement, faire attention aux instructions bibliques sur la façon de nous exprimer et sur les relations interpersonnelles est devenu encore plus crucial. Un parangon, ou un archétype, illustre une sorte de caractère représentant un groupe plus large. Dans cet article, j’aimerais vous présenter quatre parangons que vous rencontrerez inévitablement sur Internet : l’insensé, le prof, l’indiscret et le calomniateur. Vous ne devrez pas attendre longtemps avant de rencontrer ces parangons, car vous constaterez qu’ils sont nombreux sur les réseaux sociaux. L’insensé Commençons par l’insensé, car il représente probablement le groupe le plus large. En fait, la plupart des êtres humains rentrent dans cette catégorie d’une manière ou d’une autre. Cela étant, nous trouverons des comportements insensés à tous les niveaux du spectre. La Bible utilise le mot « insensé » pour décrire celui qui manque de sagesse ou de jugement. Ce mot est en lien direct avec la morale de l’individu, pas avec ses capacités intellectuelles. Lorsque nous laissons les émotions nous contrôler, nous entrons dans le domaine des comportements insensés. De la même manière, si nous commentons des messages que nous ferions mieux d’ignorer, ou si nous écrivons des commentaires polémiques en réponse à un sujet intéressant, nous commençons à ressembler à un insensé. Autrement dit, nous agissons de manière insensée. Cela ne signifie pas que nous sommes des insensés, mais que nous prenons des décisions insensées, comme cela arrive à tout le monde de temps à autre. Comment savoir si vous avez rencontré un insensé en ligne ? Proverbes 10 :8-10 montre clairement que « celui qui est insensé des lèvres court à sa perte ». Être « insensé des lèvres » consiste à parler « à tort et à travers » de quelque chose et de s’attarder sur le sujet. Cela vous rappelle peut-être le concept du « troll » sur Internet. Le Robert illustré définit un « troll » comme une « personne qui cherche à créer la polémique sur un forum de discussion ou sur les réseaux sociaux » (édition 2019). Bien que certains insensés tombent dans la catégorie des « trolls », le livre des Proverbes montre que beaucoup d’insensés sont seulement aigris et rancuniers. Nous lisons que « l’insensé laisse voir à l’instant sa colère » (Proverbes 12 :16). Combien de fois avez-vous lu un post quelconque, avant de parcourir les commentaires par curiosité et de constater qu’après seulement deux réponses quelqu’un explosait de colère suite à une injustice légère ou perçue ? De telles personnes expriment instantanément leur colère. « Le sage a de la retenue et se détourne du mal, mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité » (Proverbes 14 :16). Encore une fois, l’insensé peut se trouver dans n’importe quel fil de discussion ou section de commentaires lorsque la conversation tourne au vinaigre et qu’elle commence à diaboliser un individu ou un groupe de personnes. Il est conseillé aux sages de s’éloigner de ce type de conversation. Lorsque nous utilisons les réseaux sociaux, une des questions que nous devrions nous poser est : « Avec qui suis-je en train de passer du temps dans cette communauté ? » Est-il sage de passer du temps avec une communauté qui comprend un grand nombre d’insensés ? Proverbes 13 :20 fait remarquer que celui qui fréquente des insensés « sera accablé » (Martin) et « va au-devant du malheur » (Semeur). Certes, nous devons parfois corriger une parole insensée, particulièrement lorsque des personnes vulnérables sont influencées par un discours insensé, mais en général il est plutôt sage de rester à l’écart de ce type de discussions. Proverbes 1 :7 et 23 :9 montrent que l’insensé méprise la sagesse et se complaît dans la folie. Il ne sera pas convaincu par une remontrance sage et rationnelle, au contraire, il s’enfoncera encore davantage dans sa folie. En fait, la Bible met en garde que reprendre un insensé conduit souvent à une polémique encore plus grande : « Tout insensé se livre à l’emportement », si un sage conteste avec un insensé « il aura beau se fâcher ou rire, la paix n’aura pas lieu » et « l’insensé met en dehors toute sa passion, mais le sage la contient » (Proverbes 20 :3 ; 29 :9, 11). C’est dû en partie au fait que l’insensé ne se préoccupe pas de savoir ce qu’est le bien et le mal, mais seulement de ses impressions et de ses opinions, car à ses yeux il est juste et il a toujours raison (Proverbes 12 :15-16). Le prof Vu la portée des réseaux sociaux, il n’a jamais été aussi facile de partager notre « savoir » avec les autres, mais devrions-nous le faire ? Nous lisons dans Jacques 3 :1 : « Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » Ce verset met surtout l’accent sur le fait que les enseignants dans l’Église de Dieu ont reçu la mission importante de transmettre la doctrine et qu’ils feront donc l’objet d’un examen plus rigoureux. Mais ce verset met aussi en garde l’ensemble du peuple de Dieu de ne pas se comporter hâtivement comme des spécialistes en matière de santé, de régime, de vaccination, d’éducation à la maison, de psychologie et d’autres domaines pour lesquels nous pensons être compétents. Il n’y a rien de mal à discuter de ces sujets, mais il est facile de commencer à nous prendre pour un « prof ». Cela génère alors un grand niveau de responsabilité et de risque. Jacques délivra ensuite un avertissement sévère contre les dangers de la parole : « De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. Toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par l’homme ; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi » (Jacques 3 :5-10). Ce sont des paroles très réprobatrices, mais cela nous fournit une ligne de conduite à suivre dans nos relations avec les autres. Lorsque nous endossons le rôle d’enseignant, même si nous avons les meilleures intentions du monde, nous pouvons potentiellement provoquer un affrontement de convictions passionnées pouvant engendrer des effets dévastateurs, à la fois en ligne et hors ligne. Ce que nous publions sur les réseaux sociaux peut se propager encore plus rapidement qu’un feu de forêt. Les paroles inadéquates peuvent causer des dommages spirituels catastrophiques, qu’elles soient adressées à une seule personne, à un groupe de gens ou à tout le monde sur les réseaux sociaux. L’indiscret « Que personne d’entre vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou pour s’être ingéré dans les affaires d’autrui » (1 Pierre 4 :15). Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un parangon apparemment aussi insignifiant qu’un indiscret était mentionné aux côtés d’un meurtrier, d’un voleur et d’un malfaiteur ? S’ingérer dans les affaires d’autrui implique souvent de « juger les autres au lieu de s’évaluer soi-même » et de « dépasser les limites ». En s’adressant à Timothée, Paul s’exprima sans ambages à ce sujet : « Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison ; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire » (1 Timothée 5 :13). Dans ce passage, il parlait spécifiquement des veuves, mais cet avertissement s’adresse à chacun d’entre nous. L’indiscret est présomptueux, il ne respecte pas les limites à ne pas franchir et il se met à juger la vie des autres, consciemment ou inconsciemment. Beaucoup d’amitiés et de relations familiales se sont brisées sur les réseaux sociaux à cause de ce trait de caractère. Le danger de l’indiscrétion ne doit pas être pris à la légère, car ces personnes causent beaucoup de tort. La place de l’indiscret parmi les meurtriers, les voleurs et les malfaiteurs devrait nous aider à comprendre l’ampleur de son pouvoir de destruction. Le calomniateur Lévitique 19 :16 nous présente le parangon biblique du calomniateur : « Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple. Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. Je suis l’Éternel. » Grâce, ou à cause, des réseaux sociaux, il n’a jamais été aussi facile de s’exprimer. Une étude du mot hébreu rakil, traduit par « calomnie », dépeint le portrait détestable d’une personne qui essaie de réunir des informations diffamatoires sur les autres. Ce mot est associé à une personne qui raffole de calomnie, de délation et de scandale. Rakil est dérivé d’une racine primitive hébraïque décrivant un commerçant ambulant (un colporteur). Comme un individu qui serait en chemin, cherchant des informations scandaleuses et diffamatoires qu’il pourrait utiliser à son profit contre d’autres personnes. Le calomniateur cherche à échanger des ragots avec les autres, il prend plaisir à collecter et à révéler des informations préjudiciables ou d’ordre privé. Ce comportement est aussi partagé par les insensés, comme le rapporte Proverbes 10 :18 : « Celui qui répand la calomnie est un insensé. » Tout comme le « prof » présomptueux, le calomniateur est tellement destructeur dans une communauté qu’il est comparé à un combustible alimentant un feu (Proverbes 26 :20). Le sage La Bible nous enseigne également comment se comporter à l’égard de l’insensé, du prof, de l’indiscret et du calomniateur : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets ; ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres […] Ne fréquente pas l’homme colérique, ne va pas avec l’homme violent, de peur que tu ne t’habitues à ses sentiers, et qu’ils ne deviennent un piège pour ton âme » (Proverbes 20 :19 ; 22 :24-25). Les Écritures nous montrent que la meilleure chose à faire souvent est de garder le silence et de nous mettre à l’écart des personnes ou des situations contentieuses. Autrement dit, si nous ne pouvons pas utiliser Twitter, Facebook ou Instagram sans être entourés de personnes conflictuelles qui veulent polémiquer de façon insensée, voire révéler des secrets, le mieux est de ne pas utiliser du tout ces plateformes. Que devrions-nous plutôt faire ? La parole de Dieu nous révèle également la réponse. « Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l’homme qui a de l’intelligence se tait. Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, mais celui qui a l’esprit fidèle les garde » (Proverbes 11 :12-13). Le sage est discret. Il comprend que tout le monde fait des erreurs. Ne pas révéler une situation n’est pas une tentative malhonnête de dissimulation ; cela signifie seulement que si votre prochain trébuche, vous n’allez pas l’ébruiter sur les toits (sur les réseaux sociaux ou ailleurs) pour que tout le monde le sache. Les Proverbes nous donnent une ligne de conduite relativement simple à tenir pour nous comporter avec sagesse : ne dites rien. « L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage ; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17 :28). Ce que nous disons en notre cœur Il est parfois difficile de suivre le rythme des innovations dans notre monde moderne. Mais la nature humaine ne change pas. Quelle que soit la plateforme, nous pouvons blesser avec des mots et ceux-ci peuvent aussi nous blesser. Nous disons tous des choses que nous ne devrions pas mentionner, particulièrement lorsque nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants, ce qui est souvent le cas. Nous voulons tous faire partie d’une communauté, mais l’ironie des réseaux sociaux est que les différentes études à ce sujet montrent que de telles plateformes nous rendent plus solitaires que jamais. Selon Dieu, le monde est rempli d’insensés qui sont occupés à diffuser leur message. Si nous passons beaucoup de temps à commenter et à polémiquer en ligne, il est très probable que nous perdions notre temps. Si nous sommes sages, nous devrions nous refreiner, faire preuve de discernement et commenter avec parcimonie. David a écrit que « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien » (Psaume 14 :1). Le point important dans ce passage n’est pas que l’insensé renie ouvertement ou non l’existence de Dieu. Ce verset est intéressant car il montre qu’il renie dans son cœur la pertinence de Dieu pour le monde physique. Et ce déni transparaît dans son comportement et ses actions. Environ 1000 ans après que le Psaume 14 fut écrit, l’apôtre Paul le cita dans Romains 3 :10-18 en le considérant toujours comme pertinent. Il conclut ce passage en écrivant que « la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux ». Encore une fois, le point important n’est pas que les gens disent que Dieu n’existe pas. Ils pourraient spéculer : « Peut-être existe-t-Il, peut-être pas ? » Le cœur de leur raisonnement est de dire : « Dieu ne se préoccupe pas de ce que je fais. » Ils ne craignent pas les conséquences de la part d’un Être divin et ils pensent donc pouvoir faire tout ce qu’ils veulent. L’insensé, si souvent mentionné dans les Proverbes, est simplement un individu dont les paroles et les actions, en ligne ou hors ligne, ne sont pas assujetties à Dieu. Les lois spirituelles de Dieu, qui régissent notre vie et nos communautés, sont toujours véritables et justes, peu importe les changements dans la façon d’interagir avec les autres. La Bible est toujours aussi pertinente que jadis dans notre monde. Soyons des pacificateurs, tenons notre langue en bride, donnons aux gens le bénéfice du doute et évitons d’avoir un comportement insensé

Planifier votre vie

La vie ne semble jamais se dérouler comme prévu, en tout cas pour la majorité d’entre nous. Certains d’entre nous savaient très jeunes ce qu’ils voulaient faire quand ils seraient grands. D’autres avaient simplement des idées. Combien d’aspirants pompiers, pilotes de ligne ou astronautes ont fini plombiers, comptables ou représentants de commerce ? Certains d’entre nous prévoyaient de se marier, d’avoir trois enfants et un labrador. Nous pensions que nous allions vivre dans une banlieue paisible et verdoyante, avec un grand jardin qui aurait peut-être un chêne permettant d’y accrocher une balançoire. Mais, pour le meilleur ou pour le pire, notre vie actuelle est bien différente de ce que nous avions imaginé. La réalité est que, pour de nombreuses raisons, la plupart de nos rêves ne se réalisent pas tout à fait comme nous l’avions prévu. Parfois, nos préférences et nos aversions changent avec le temps. D’autres fois, des événements inattendus changent nos plans. Les guerres interrompent des vies. Les crises économiques détruisent des rêves. Les mariages ne durent pas toujours comme espéré ou bien les époux n’arrivent pas à avoir d’enfants. Et lorsque nous sommes bénis en ayant des enfants, leur éducation s’avère parfois bien plus difficile que prévue et nous nous posons la question de savoir si des nourrissons n’auraient pas été échangés à la maternité ! La pandémie de coronavirus en 2020 est un de ces événements qui ont brisé des rêves et modifié des projets. Nous savons que des guerres et des épidémies se produiront, mais pourquoi maintenant ? Qui avait vu venir le Covid-19 ? Dans l’Église, plusieurs jeunes couples avaient tout préparé pour leur « mariage idéal » cette année. Comment ces occasions se sont-elles déroulées ? Comme l’avait écrit le poète écossais Robert Burns : « Les plans les mieux combinés des souris et des hommes tournent souvent de travers, et ne nous laissent que chagrin et peine au lieu de la joie promise » (Poésies complètes de Robert Burns, librairie Delahays, page 71, traduction Léon de Wailly). Planifier sa vie Les événements qui perturbent le cours de la vie ne sont pas nouveaux. Certes, nous ne devrions pas minimiser la déception de ces jeunes gens, mais d’autres personnes ont affronté des situations bien plus graves. Il est difficile d’effectuer un calcul précis, mais les historiens estiment que 50 à 100 millions de personnes sont mortes pendant la pandémie de grippe en 1918. Des centaines de milliers de couples ont dû interrompre leurs projets de mariage à cause de la Première ou de la Deuxième Guerre mondiale – et pour beaucoup d’entre eux, cette interruption fut définitive. De nombreux jeunes hommes ont poussé un « ouf » de soulagement lorsque la guerre a pris fin en 1945, avant de découvrir qu’ils allaient être envoyés dans la péninsule coréenne quelques années plus tard. Le Vietnam ou l’Indochine ne furent pas une partie de plaisir pour les conscrits qui furent envoyés dans la jungle et dans les rizières. En vérité, le courage de chaque génération est mis à l’épreuve. Un changement si soudain ! Vous êtes-vous déjà demandé à quoi pensèrent les filles de Lot lorsque deux hommes mystérieux se présentèrent à l’improviste ? Le lendemain de leur arrivée, ces anges poussèrent les deux filles et leurs parents hors de la ville qu’ils ne reverraient jamais. Imaginez leur situation. Leurs amis d’enfance vivaient à Sodome. Peut-être connaissaient-elles de jeunes hommes avec qui elles espéraient se marier. À cela s’est ajouté la tragédie de perdre leur mère au cours de leur fuite. Tout cela s’abattit sur elles de façon extrêmement soudaine, en un seul jour, alors qu’elles s’enfuyaient vers une destination inconnue. Ce n’est pas l’avenir qu’elles avaient imaginé ! Nous savons que la femme de Lot n’a pas réussi à s’enfuir sans regarder en arrière, avec nostalgie, tout ce qu’elle abandonnait. Ce n’était pas facile de laisser derrière elle la maison dans laquelle elle avait élevé sa famille. Il y avait là de magnifiques tapis, des meubles, des vases et d’autres objets de décoration, peut-être des rideaux faits à la main – chacun de ces objets étant associé à des souvenirs. Bien entendu, ce fut encore plus difficile de laisser derrière elle ses filles mariées (voir Genèse 19 :12-14), leur famille, et probablement des petits-enfants. Il est facile de la critiquer pour avoir imprudemment regardé en arrière, mais nous connaissons la fin de l’histoire et comment la ville fut soudainement détruite. La femme de Lot est devenue un témoignage perpétuel pour chaque génération du peuple de Dieu, un avertissement contre l’attachement au monde mauvais actuel (Luc 17 :31-33). Un choix difficile ? Daniel et ses trois amis font partie des personnages bibliques les plus célèbres. Le récit de leur foi et de leur courage est extrêmement encourageant ! Nous aimons raconter leur vie à nos enfants, afin de les encourager à rester fermes devant Dieu et à résister au monde. Le récit biblique ne débute qu’après leur arrivée à Babylone, mais pouvons-nous imaginer ce qu’ils ont dû ressentir quand leur ville était assiégée et qu’elle tomba, puis lorsque des soldats étrangers les escortèrent pendant un long voyage incertain vers un pays étranger, à des centaines de kilomètres de là ? Ce n’est sûrement pas l’avenir qu’ils avaient imaginé. Songez aux apôtres de Jésus. Au moins un tiers d’entre eux vivaient de la pêche au sein d’une entreprise familiale. Comme beaucoup d’autres jeunes, ils imaginaient probablement comment ils allaient développer le commerce une fois qu’ils seraient en charge. Parmi les douze premiers apôtres, certains étaient déjà disciples de Jean-Baptiste, mais pouvaient-ils imaginer qu’ils deviendraient « pêcheurs d’hommes » ? Pouvaient-ils imaginer qu’ils deviendraient des martyrs pour le Messie tant attendu ? Ce n’est pas l’avenir qu’ils avaient imaginé. Il en est de même pour beaucoup d’entre nous. Nous poursuivions « notre petit bonhomme de chemin », jusqu’à ce que notre Père céleste nous appelle. Quel changement s’est alors opéré ! Les fêtes du vendredi soir et les sorties du samedi se sont brusquement arrêtées. Beaucoup ont abandonné leur viande grillée préférée – vous savez, celle avec une queue en tire-bouchon. Certains ont quitté un emploi de rêve. D’autres ont perdu un conjoint qui n’a pas accepté leur « nouvelle religion ». Nous sommes loin d’être les seuls à avoir abandonné des choses que nous aimions. Lorsque nous considérons les difficultés de la vie, nous ne devrions pas oublier l’expérience du prophète Jérémie. Dieu l’appela dans sa jeunesse (Jérémie 1 :6) et le message qu’il devait délivrer n’était pas populaire. Ses voisins menacèrent de s’en prendre à sa vie (11 :18-19, 21-22), ses propres frères se tournèrent contre lui (12 :6), sa réputation fut ternie par des « fake news » (18 :18) et il fut mis en prison (37 :16). Il fut ensuite jeté dans une citerne où il s’enfonça dans la boue (38 :6) et où il aurait péri sans l’intervention d’Ébed-Mélec l’Éthiopien (38 :7-13). L’épreuve la moins prise en considération par les lecteurs est peut-être que Dieu ordonna à Jérémie de ne pas se marier tant qu’il était dans le territoire de Juda (16 :2). Dans la pratique, cela signifie qu’il ne pût se marier avant l’âge de 50-60 ans. Il est même possible qu’il ne se mariât jamais. Ce n’est assurément pas l’avenir que Jérémie avait imaginé ! Considérez encore l’exemple de Joseph. Dans un premier temps, ses frères envisagèrent de le tuer, avant de décider de le vendre comme esclave. Imaginez ce qu’il a dû ressentir d’être traité aussi brutalement par ses propres frères, puis d’être jeté en prison pour avoir obéi à la loi de Dieu. La trahison est une des offenses les plus difficiles à pardonner et aucun d’entre nous ne connaît les pensées qui traversèrent l’esprit de Joseph pendant les 13 années passées en esclavage et en prison. A-t-il ressenti du chagrin ? Sans aucun doute. De la colère et de la dépression ? Très probablement. Cependant, sa vie était entre les mains de Dieu tout ce temps-là. Joseph ne le comprenait peut-être pas au début de ses épreuves. Mais vu sa réaction lorsqu’il révéla son identité à ses frères, il ne fait aucun doute qu’il comprenait bien cette réalité à la fin de ses épreuves. La vie a pris une tournure bien différente de ce que Joseph ou ses frères avaient imaginé. Percer le brouillard La manière dont nous réagissons dans les périodes difficiles de la vie est très importante et tirer le meilleur d’une situation difficile est un choix. Pourquoi les gens réagissent-ils si différemment dans des circonstances horribles ? Certains profitent de l’occasion pour faire des progrès, tandis que d’autres s’apitoient sur leur sort. Pour quelle raison les trois jeunes Juifs, amis de Daniel, ont-ils profité de l’occasion pour croître lorsqu’ils furent confrontés à un choix terrible ? Notez l’observation suivante, attribuée à l’auteur et homme d’affaire Robert Townsend : « Les valeurs sont des guides cruciaux pour prendre des décisions. Dans le doute, elles permettent de percer le brouillard comme un phare dans la nuit. » Pour les trois amis de Daniel, la décision entre le fait de vivre comme des idolâtres ou de mourir en craignant Dieu fut rapide. Leurs valeurs leur permirent de percer le brouillard. Ils n’avaient qu’un seul choix possible dans une situation qui devait être terrifiante. Lorsqu’ils furent présentés devant le roi Nebucadnetsar, ils répondirent avec assurance : « Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3 :16-18). Ils croyaient à l’existence de Dieu et ils chérissaient Ses commandements. Cela leur donna le courage d’effectuer ce choix que beaucoup considéreraient comme étant insensé. C’est pourquoi, des milliers d’années plus tard, nous lisons encore les noms de ces trois jeunes gens tandis que leurs détracteurs sont tombés dans l’anonymat. Jadis, M. Carl McNair faisait souvent remarquer : « Tout est une épreuve dans la vie. Si vous ne réussissez pas la première fois, Dieu vous donnera une autre occasion. » Bien entendu, il sous-entendait qu’il était préférable de surmonter l’épreuve dès la première fois. Nous voyons cela lorsque Moïse répéta les leçons des années passées dans le désert. Deutéronome explique une raison importante révélant pourquoi un trajet de 11 jours s’est transformé en un périple de 40 ans (Deutéronome 1 :2-3). Dieu nous teste constamment sur le chemin de la vie, comme Il a testé Israël. « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8 :2-3). Malheureusement, une infime minorité des enfants d’Israël réussit le test. En revanche, l’apôtre Paul fait partie de ceux qui ont réussi à apprendre à s’adapter aux aléas de la vie. Il a écrit : « Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content dans l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette » (Philippiens 4 :11-12). Quel élément faisait la différence pour lui ? « Je puis tout par celui qui me fortifie » (verset 13). La bonne nouvelle : votre place dans le grand plan divin Ceux qui sont actuellement en vie regarderont rétrospectivement l’époque de cette pandémie comme étant un moment important, comme beaucoup parmi les plus âgés d’entre nous n’oublieront jamais le moment où le premier homme a marché sur la Lune ou ce que nous faisions le 11 septembre 2001. Les Britanniques se souviendront du 24 juin 2016, lorsqu’ils apprirent à leur réveil que la majorité de leurs concitoyens avait voté pour quitter l’Union européenne. Nous nous souvenons précisément où nous étions lorsque ces événements eurent lieu. Le Covid-19 n’est pas associé à un jour précis, mais pour beaucoup d’entre nous, ce sera une période significative dans notre vie – jusqu’à ce qu’un événement encore plus grand se produise. Nous comprenons, grâce aux Écritures, que « dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3 :1). En plus de la corruption et des comportements égoïstes de l’humanité qui provoqueront ces temps difficiles (versets 2-5), nous lisons qu’il y aura des famines, des persécutions, des épidémies, des guerres et des catastrophes naturelles d’une gravité sans précédent (Luc 21 :10-11). Parallèlement aux épreuves qui s’abattirent sur Daniel et ses trois amis, ils reçurent des bénédictions et des récompenses surprenantes qui dépassèrent de loin leurs rêves les plus improbables. Comment quatre jeunes Juifs dans un pays en déclin pouvaient-ils anticiper de se retrouver un jour dans le palais du plus grand empire de l’époque ? Comment pouvaient-ils penser que Dieu effectuerait des miracles sans précédent à travers eux et que nous en parlerions encore des millénaires plus tard ? Imaginez si vous aviez été jeté(e) dans une fournaise ardente ou dans une fosse aux lions et que vous étiez encore en vie pour en parler ! Souvenez-vous qu’ils ne connaissaient pas encore la fin de l’histoire lorsqu’ils durent faire un choix. Imaginez ce qu’a dû ressentir Jérémie lorsqu’il comprit vers la fin de sa vie que Dieu l’avait utilisé pour préserver la promesse d’une dynastie éternelle faite à David et lorsqu’il sut que le trône de David serait occupé par le Messie à Son retour à la fin de cette ère ? Il y a beaucoup d’autres récits concernant des hommes et des femmes d’importance dans la Bible. Quelle récompense d’avoir son nom inscrit dans le plus grand livre jamais écrit ! Mais leur plus grande récompense est d’avoir leur nom inscrit au ciel dans le livre de vie (Luc 10 :20). Si nous persévérons jusqu’à la fin, notre nom y sera également inscrit ! Lorsque les disciples rappelèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient abandonné et qu’ils Lui demandèrent ce qui allait leur advenir, Il leur répondit : « Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19 :28). Ce qu’ils avaient imaginé pour leur avenir n’était absolument pas comparable à ce que Dieu avait prévu. Notez la formidable promesse faite au verset suivant : « Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle » (verset 29). C’est une promesse pour vous et pour moi ! Il est important de placer nos épreuves et nos revers dans le bon contexte. Ceux-ci peuvent être douloureux et décourageants. Il y a toujours cette peur de l’inconnu. Allons-nous perdre définitivement notre travail ou notre entreprise ? À l’heure qu’il est, peut-être connaissez-vous la réponse à cette question et il est possible que les choses ne se soient pas déroulées comme prévu. Dans le cas du coronavirus, aucun d’entre nous ne sait vraiment quelle en sera l’issue sur le plan personnel. Tomberons-nous malades ? Allons-nous survivre ? Ces inconnues nous trottent dans la tête pendant cette épreuve. Comprenons-nous les enjeux ? Si nous connaissons la vérité, que nous saisissons la vue d’ensemble de ce que Dieu accomplit dans notre vie et que nous avons vraiment foi qu’Il accomplit un formidable plan en nous, quoi qu’il arrive, alors nous nous en sortirons bien. Les projets que nous faisons pendant cette vie sont sans commune mesure avec ce que Dieu nous réserve. « Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit » (Proverbes 19 :21). Peu importe les obstacles imprévus rencontrés le long du chemin, pour ceux qui gardent le cap et qui demeurent fidèles, l’issue sera la vie éternelle en tant qu’enfant né de Dieu dans Son Royaume. C’est pourquoi nous devons « encaisser les coups » et apprendre à nous réjouir plutôt qu’à nous plaindre. C’est pourquoi nous prions « Que ton règne vienne ! » C’est le but de notre existence. Là, c’est une bonne

À l’ombre de Ses ailes

Notre vie est souvent minée par des problèmes. Mais très souvent, nous choisissons de ne pas regarder ce qui est rassurant et encourageant. Comme l’apôtre Paul l’a écrit, nous avons le libre-arbitre de décider vers quoi nous portons notre attention (Philippiens 4 :8). Beaucoup pensent à tort qu’ils peuvent, ou qu’ils devraient, « s’en sortir seul(e) » dans la vie, mais nous nous portons beaucoup mieux lorsque nous recevons de l’aide. Vous sentez-vous seul(e), voire vulnérable ? Vous pouvez changer cela. L’apôtre Paul a aussi déclaré que Dieu n’abandonnerait jamais Son peuple – tous ceux qui cherchent à suivre Ses voies (Hébreux 13 :5). Ceux qui ont entendu Jésus-Christ prêcher de vive voix vivaient sous le régime autoritaire de l’ancien Empire romain. Parfois, leur vie semblait morne et sans espoir que les choses pourraient s’améliorer. Jésus les rassura : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6 :25-26). Dieu prend soin de tous ceux qui se soumettent à Sa volonté. Dieu comble leurs besoins et Il les protège bien plus que de simples oiseaux. Il prendra soin de nous lorsque nous affrontons des épreuves et des problèmes. Que font les oiseaux lorsqu’une tempête approche ? Ces animaux sont particulièrement adaptés au mauvais temps. Presque toutes les espèces d’oiseaux sont suffisamment agiles pour s’abriter de la pluie, de la neige et du vent dans les creux des arbres, dans les buissons au sol ou dans les nombreuses structures fabriquées par l’homme. Les oiseaux accumulent aussi de la graisse avant l’arrivée du mauvais temps. Leurs pattes et leurs pieds ne dissipent pas la chaleur grâce aux transferts thermiques de leur système sanguin unique. En créant les oiseaux, Dieu leur a donné la capacité d’éviter les catastrophes naturelles imminentes : « Une volée d’oiseaux avait quitté son site de nidification plusieurs jours avant qu’il y ait le moindre signe de danger et bien avant que les prévisionnistes n’annoncent l’arrivée d’un imposant système de tempête qui finit par engendrer 84 tornades avérées […] Bien avant que les [météorologues] aient acquis la certitude que cette tempête arrive, les oiseaux avaient déjà compris et ils étaient partis » (NBCNews.com, 18 décembre 2014). Dieu a doté les oiseaux des ressources nécessaires pour combler leurs besoins ! Le Créateur nous avertit à l’avance de ce que nous allons voir dans les années à venir. Il prend des dispositions pour les Siens et nous ne pouvons pas nous permettre de nous passer de Sa direction et de Sa protection alors que le monde sombre de plus en plus dans le chaos. « Ta justice est comme les montagnes de Dieu, tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel ! tu soutiens les hommes et les bêtes. Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! À l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge » (Psaume 36 :7-8). Si Dieu prend soin des oiseaux, ne prendra-t-Il pas soin de nous ?

Gardez le cap !

Il y a plus de 50 ans, un professeur de l’Ambassador College avait fait une déclaration très imagée que je n’ai jamais oubliée depuis : « Les gens ont tendance à tomber dans un fossé, puis dans un autre. La seule fois où ils se trouvent au milieu de la route, c’est quand ils se dirigent vers le fossé de l’autre côté. » Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous voyons beaucoup de gens dans un fossé idéologique ou un autre. Bien entendu, nous nous voyons rarement, voire jamais, faire nous-mêmes une sortie de route. Nous nous voyons rarement comme les autres nous voient. Bien que je ne sois pas la personne la plus équilibrée au monde, je constate parfois avec honnêteté que je ne connais pourtant personne de plus équilibré. J’espère que vous aurez décelé l’ironie dans ces propos d’autodérision, car cela s’accorde avec les Écritures : « Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c’est l’Éternel » (Proverbes 21 :2). Voici comment fonctionne notre esprit : si je le pense, alors ça doit être juste. Mais encore une fois, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre que nous nous sommes souvent trompés, même au sujet de choses dont nous étions pourtant convaincus d’avoir raison. Ceux qui refusent d’admettre cela se séduisent eux-mêmes, comme l’explique un autre proverbe : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage » (Proverbes 12 :15). La nature humaine n’a jamais changé, elle est la même hier et aujourd’hui. En revanche, notre monde a changé. De nos jours, nous rencontrons des défis qui tentent notre nature humaine à un niveau inimaginable pour les générations précédentes. Internet et les réseaux sociaux proposent comme jamais auparavant un « buffet à volonté » de théories complotistes, d’idéologies politiques et de désinformation. Il y a toujours eu des conspirationnistes et des individus diffusant de fausses informations, mais leurs idées n’avaient jamais été aussi facilement accessibles. Salomon écrivit qu’il n’y a pas de fin à faire beaucoup de livres et il n’imaginait même pas ce qui arriverait – si c’étaient des livres, au moins cela prendrait du temps aux gens pour les lire. De nos jours, vous pouvez lire des déclarations à l’emporte-pièce de la part d’inconnus qui donnent leur avis comme s’ils possédaient des faits documentés. Songez à quelques-unes des théories du complot les plus populaires au cours des six dernières décennies, dont beaucoup d’entre elles sont apparues avant même la création d’Internet : Les Illuminati contrôlent le monde ; le président John Fitzgerald Kennedy a été assassiné sur ordre de la mafia, de Fidel Castro, des Soviétiques, de la CIA, etc. ; l’homme n’a jamais marché sur la Lune ; le projet secret HAARP provoque des séismes et beaucoup d’autres « catastrophes naturelles » ; les « chemtrails » (les traînées derrière les réacteurs des avions) contrôlent notre climat ; les attaques du 11 septembre 2001 étaient un complot fomenté par le gouvernement américain et non par des terroristes arabes ; le Covid-19 est une immense supercherie impliquant Bill Gates, Hillary Clinton, George Soros et toutes les personnalités que vous n’aimez pas ; Adolf Hitler ne s’est pas suicidé, il s’est enfui en Argentine ; Marilyn Monroe a été tuée par les Kennedy ; Elvis Presley est toujours en vie et il habiterait en Alabama ou sur une île déserte… Avec une telle liste, je pense que j’ai réussi à importuner presque tout le monde ! Je l’admets, je me pose encore des questions concernant l’assassinat de Kennedy. Et je suis loin d’avoir toutes les réponses concernant le Covid-19. Mais franchement, frères et sœurs, certains d’entre vous sont complètement embourbés dans un fossé ou dans un autre – et si vous n’en sortez pas à temps, vous pourriez y mourir noyé lorsque la pluie commencera à tomber. Nous devons faire preuve de sagesse et d’équilibre. Par exemple, est-il possible de nier sérieusement que le Covid-19 soit bien réel ? C’est un fait établi et il tue des gens. Certains chiffres sont-ils exagérés ? Probablement. Y a-t-il des politiciens et des âmes mal intentionnées qui utilisent cette crise pour promouvoir leurs idéologies ? Oui, sans aucun doute. Les laboratoires pharmaceutiques engrangent-ils d’énormes bénéfices ? Assurément. Mais cela signifie-t-il que tous les dirigeants politiques avec lesquels nous ne sommes pas d’accord agissent uniquement par ambition personnelle et qu’ils ne se soucient pas des populations qu’ils gouvernent ? M. Herbert Armstrong rendit visite à des dizaines de chefs d’État ou de gouvernement à travers le monde et il prit la mesure des difficultés rencontrées pour gouverner l’ensemble des citoyens. Il connaissait personnellement des hommes et des femmes détenant le pouvoir sur leur nation, quand la plupart d’entre nous ne rencontreront probablement jamais un dirigeant de cet acabit. M. Armstrong n’était pas naïf concernant le caractère des politiciens et des dictateurs, mais il comprenait que beaucoup de dirigeants se préoccupent vraiment de leur pays et de leurs concitoyens dont ils ont la charge – et il ne s’impliqua jamais dans la politique de ce monde. Il gardait plutôt les yeux fixés sur la raison pour laquelle Dieu l’avait appelé : prêcher l’Évangile et avertir le monde de sa destinée. Des leçons de l’Exode Chaque année, pendant les Jours des Pains sans Levain, la plupart de nos ministres se réfèrent à 1 Corinthiens 10 pour nous rappeler les péchés commis par les enfants d’Israël – qui transformèrent le désert en cimetière. Ces péchés comprenaient l’idolâtrie, les mauvais désirs et la convoitise, l’immoralité sexuelle, le fait de tenter le Christ et se plaindre (versets 6-10). Les Écritures nous rappellent que « ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (verset 11). Nous devons donc faire attention à ces choses, ainsi qu’aux deux raisons sous-jacentes à l’origine de ces comportements impies. L’épître aux Hébreux révèle la première cause sous-jacente : « Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3 :17-19). La croyance et la foi en Dieu constituent le thème de l’épître aux Hébreux. Le chapitre 11 tout entier parle de la foi et nous prévient que « sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6). De nos jours, Moïse est un héros pour nous tous, mais il n’était pas aussi bien perçu par les enfants d’Israël. Puisqu’ils manquaient de foi, ils ne pouvaient pas avoir confiance que Dieu était avec eux et qu’Il les dirigeait par l’intermédiaire de Moïse. Il était juste un homme parmi les autres. Nous pourrions nous dire que ces Israélites étaient bien charnels. Quelle folie de penser cela, après tous les miracles qu’ils avaient vus ! Comment pouvaient-ils murmurer et se plaindre autant ? J’ai moi-même raisonné de la sorte dans le passé, mais j’ai changé avec le temps. Les Israélites se plaignaient car ils ne savaient pas qui leur donnerait de l’eau et de la nourriture. Ils se plaignaient car ils devaient entrer dans un pays habité par des géants. Mais nous ne nous plaignons jamais, n’est-ce pas ? La deuxième cause sous-jacente venait de leur manque de foi, ainsi que de la confiance qu’ils plaçaient dans leurs propres jugements et non dans les jugements divins. C’est pourquoi Dieu les mit en garde après les 40 années passées au désert : « Vous n’agirez donc pas comme nous le faisons maintenant ici, où chacun fait ce qui lui semble bon, parce que vous n’êtes point encore arrivés dans le lieu de repos et dans l’héritage que l’Éternel, votre Dieu, vous donne » (Deutéronome 12 :8-9). Ce défaut de caractère ne les quitta jamais totalement, à un degré ou à un autre, pendant toute l’époque des juges (Juges 17 :6 ; 21 :25). Ces deux raisons sous-jacentes ont apporté la destruction sur Israël au cours de son Histoire antique et nous voyons que la nature humaine n’a pas changé de nos jours. Il y a une grande différence entre le fait de professer la foi en Dieu et en Sa parole et le fait de mettre en pratique la foi lorsque la parole de Dieu contredit nos opinions personnelles. Ne vous égarez pas Les Écritures nous disent que Jésus-Christ est la Tête de Son Église (Colossiens 1 :18 ; Éphésiens 1 :22-23) et que « l’Église du Dieu vivant [est] la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3 :15). Sommes-nous cette Église ou non ? De plus, Dieu a placé Son ministère dans l’Église afin que nous restions unis et que nous marchions dans la bonne direction « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4 :13-15). Je n’écris pas ces remarques pour ceux qui ne sont plus avec nous, mais pour les membres loyaux et fidèles de l’Église du Dieu Vivant. Chers frères et sœurs, certains d’entre nous sont plus âgés que d’autres. Notre Conseil des Anciens est principalement constitué d’hommes qui ont une longue expérience derrière eux, à la fois dans leur vie personnelle et dans l’Église. Nous avons vu beaucoup de théories du complot au fil du temps. Nous avons vu des individus qui se sont laissés distraire, qui se sont égarés en suivant des idées charnelles qui leur plaisaient et qui semblaient cohérentes et crédibles – mais malheureusement, en allant dans cette direction, ils furent de plus en plus convaincus que ces nouvelles idées étaient la vérité. Satan utilise Internet et les réseaux sociaux pour embourber les gens dans des fossés – et il devient presque impossible de les extirper de ces puissantes séductions une fois qu’ils se sont laissés prendre au piège. Peu importe le nombre d’hommes et de femmes sages qui essaient de les aider, ces individus se leurrent et ils finissent par être convaincus qu’ils ont raison, en devenant l’illustration même de ce proverbe : « Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage. Ce n’est pas à l’intelligence que l’insensé prend plaisir, c’est à la manifestation de ses pensées » (Proverbes 18 :1-2). La Pâque et les Jours des Pains sans Levain sont derrière nous, mais continuons à nous examiner et à évaluer où nous en sommes. Cessons de nous soucier d’Internet. Soucions-nous plutôt de la Bible et ayons les yeux fixés dans la direction indiquée par le Christ. Dieu a instauré les Fêtes de Printemps pour une raison bien précise : Il nous ordonne non seulement de sortir de l’esclavage en Égypte, mais aussi de ne pas y retourner. Ne suivons pas l’exemple des Israélites qui manquaient de foi et qui étaient focalisés sur eux-mêmes.

Dieu est notre refuge

Des millions de gens ont été infectés par le Covid-19, des dizaines de milliers en sont morts et cette épidémie a affecté la vie de centaines de millions d’habitants suite à des confinements sans précédent. Nous sommes tous soucieux de notre santé et de celle de notre famille, de nos amis et de nos proches. D’autres inquiétudes peuvent survenir : « Vais-je perdre mon emploi à cause du ralentissement de l’économie ? Les systèmes financiers et les autres structures vont-ils s’effondrer ? La production et la distribution des aliments seront-elles assurées ? Une autre crise économique majeure va-t-elle avoir lieu ? » Comment devrions-nous réagir au chaos ? Heureusement, les véritables chrétiens disposent d’un refuge pendant les tempêtes. Dieu nous dit que nous pouvons aller vers Lui pour obtenir de l’aide en tout temps, notamment pendant les périodes difficiles et effrayantes comme celle que nous traversons. Nous lisons dans les Psaumes : « Tu es mon refuge et mon bouclier, je fais confiance à ta parole » (Psaume 119 :114, Semeur). Oui, Dieu est notre refuge – mais que cela signifie-t-il exactement ? David écrivit : « [Dieu est] mon bienfaiteur et ma forteresse, ma haute retraite et mon libérateur, mon bouclier, celui qui est mon refuge, qui m’assujettit mon peuple » (Psaume 144 :2). Ce verset montre plusieurs manières dont Dieu est notre protecteur, en envoyant du réconfort dans l’esprit et le cœur de ceux qui croient que la Bible est véritable : une haute retraite, un libérateur, un bouclier, un refuge, une forteresse. Ces versets nous rappellent que Dieu promet de nous protéger – et cette protection s’applique à la maladie, à la faim, à la violence et aux autres dangers. Au cours de cette pandémie, nous devrions faire de notre mieux pour prendre les précautions physiques nécessaires. La Bible donne de nombreuses lois sanitaires qui sont applicables dans le cas du coronavirus, y compris le principe de la quarantaine (Lévitique 13 :4, 46). En plus de prendre des précautions physiques, nous devons sincèrement demander à Dieu de nous protéger du virus et des effets durables qu’il peut causer. Nous pouvons lire les passages décrivant Dieu comme notre refuge et nous réjouir de cette vérité et de ce réconfort. Nous pouvons aussi Le remercier pour la protection qu’Il a déjà fournie tout au long de notre vie – que nous l’ayons vue ou non. Cependant, nous vivons encore dans le monde de Satan (Luc 4 :6 ; Jean 14 :30). Dieu ne promet pas que nous ne traverserons jamais de moments difficiles. Il protège Son peuple physiquement, mais Il permet aussi que des épreuves et de grandes difficultés surviennent dans notre vie. Dans Actes 14 :22, la Bible dit que « c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu ». Les épreuves nous aident à édifier le caractère et la foi. Dieu met en œuvre un plan à long terme. Il veut nous protéger dans notre vie physique, mais Son objectif principal est que nous obtenions la vie éternelle (Jean 3 :16). Nous pouvons avoir l’assurance qu’à l’heure des épreuves, Il préparera toujours le moyen d’en sortir afin que nous puissions les supporter (1 Corinthiens 10 :13). Cette promesse est toujours valable. En tant que disciples du Christ, nous devons utiliser ce refuge spirituel pour nous mettre à l’abri et demander sincèrement à Dieu de nous accorder Sa protection. Nous devons aussi Lui demander que Son règne vienne. Ce royaume, dirigé par Jésus-Christ en tant que Roi et Guérisseur, sera un lieu de protection totale où les larmes, la douleur, le danger et la mort finiront par être remplacés à tout jamais par les rires, la santé, la joie, la sécurité et la vie (Apocalypse 21 :4). Dans les périodes difficiles comme celle que nous traversons, il est extrêmement important de nous approcher de Dieu.

Que signifie la Pentecôte pour vous ?

Beaucoup de gens se demandent quelle est la signification de la Pentecôte, y compris parmi ceux qui affirment être chrétiens, mais cela ne devrait pas être un mystère pour le peuple de Dieu ! Lorsque Jésus a dit à Ses disciples : « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », Il révéla un élément particulier au sujet de notre appel et du profond impact des événements de la Pentecôte sur notre vie actuelle. Que signifie la Pentecôte pour vous ? Le deuxième chapitre des Actes relate les débuts de l’Église du Nouveau Testament, le Jour de la Pentecôte de l’an 31 de notre ère. Cela commença lorsque 3000 personnes décidèrent de s’engager en étant baptisées, après avoir assisté à l’effusion impressionnante du Saint-Esprit et après avoir entendu les enseignements inspirés des disciples de Jésus. Mais ces 3000 personnes décidèrent-elles de « donner leur cœur au Seigneur » sous le coup de l’émotion ? Ou se passait-il quelque chose d’autre – quelque chose d’unique et de profond ? Comprenons-nous vraiment ce que Dieu fit pendant ce jour marquant le début de l’Église du Nouveau Testament ? Ces événements étaient-ils reliés à des actes antérieurs de Dieu dans l’Histoire ? Et comment les événements de la Pentecôte vous concernent-ils, ainsi que l’Église de Dieu de nos jours ? Un appel spécial Lorsque Jésus débuta Son ministère, il est intéressant de noter qu’Il ne s’assit pas au coin des rues, en invitant n’importe qui à devenir Ses disciples. Jésus appela des individus spécifiques afin qu’ils deviennent Ses premiers disciples (Matthieu 4 :18-22). Plus tard, alors qu’Il les formait, Il leur expliqua : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux », mais pour ceux qui n’ont pas été appelés par Dieu « cela ne leur a pas été donné » (Matthieu 13 :11). Jésus enseigna que, dans un premier temps, seul un petit nombre serait appelé à Le suivre et ceux qui ne sont pas appelés seraient aveuglés afin qu’ils ne comprennent pas le véritable Évangile. Jésus déclara à Ses disciples : « Heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu » (Matthieu 13 :16-17). Autrement dit, les disciples de Jésus avaient été appelés et ils avaient reçu une compréhension spéciale du plan de Dieu, que d’autres n’avaient pas encore reçue. À une autre occasion, Jésus déclara : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6 :44). Jésus entama ensuite une discussion spirituelle parlant de manger Sa chair et de boire Son sang, mais une grande partie de Son auditoire ne comprenait pas de quoi il s’agissait. Puis Jésus répéta Sa première déclaration : « C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6 :65). À partir de ce moment, ceux qui ne comprenaient pas la signification des paroles de Jésus cessèrent de Le suivre – et Il ne chercha pas à les retenir. Au cours de la nuit précédant Sa crucifixion, Jésus pria Dieu le Père en disant : « J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde » (Jean 17 :6). Quelques années plus tard, l’apôtre Paul écrivit aux membres de l’Église de Corinthe : « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages » (1 Corinthiens 1 :26-27). Jacques qualifia ceux qui étaient appelés dans l’Église à cette époque de « prémices » dans le plan de Dieu (Jacques 1 :18). En lisant ces versets, nous apprenons que les individus ne décident pas d’eux-mêmes de devenir chrétiens, c’est Dieu le Père qui appelle actuellement tous ceux qui font partie de Son Église. Il appelle quelques individus à devenir les « prémices » qui régneront avec le Christ lorsque Celui-ci reviendra établir le Royaume de Dieu sur la Terre (voir Apocalypse 5 :10 ; 14 :4 ; 20 :4-6). Jésus a dit qu’être appelé à faire partie de Ses disciples était une opportunité unique et un privilège très spécial que peu de gens reçoivent à notre époque. Les événements du Jour de la Pentecôte de l’an 31 de notre ère se sont déroulés selon le plan de Dieu et quelque chose de très profond eut lieu. Les gens qui s’engagèrent en demandant le baptême ce jour-là ne décidèrent pas sur le champ de « donner leur cœur au Seigneur ». Au contraire, Dieu les appela et leur donna une opportunité spéciale de faire partie de Son Église. Il leur donna la capacité de comprendre la signification de ce qu’ils avaient vu et de ce qu’ils avaient entendu de la part des disciples que Jésus avait choisis et préparés. Les événements de la Pentecôte de l’an 31 faisaient partie du plan de Dieu et ils ont de grandes implications pour chacun d’entre nous actuellement dans l’Église de Dieu. Des avertissements L’apôtre Paul mit en garde le ministère de l’Église de Dieu : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, [ils] fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4 :2-4, Ostervald). L’avertissement de Paul de donner des enseignements « en temps » – c’est-à-dire adaptés aux circonstances, implique que les messages délivrés pendant les Jours saints devraient fournir des instructions concernant ces Jours et que l’Église ne doit ni perdre ni oublier la compréhension de ce qu’ils représentent. Cependant, Paul avait averti que, malheureusement, beaucoup quitteront la vérité pour suivre des pratiques et des enseignements erronés à l’époque de la fin des temps (2 Timothée 3 :1-5). Paul avertit également qu’avant le retour du Christ, un « homme impie » (NEG) – ou un « homme du péché » (Ostervald) – apparaîtra sur la scène mondiale et il séduira beaucoup de gens avec des prodiges et des fausses doctrines (2 Thessaloniciens 2 :1-15). Paul exhorta les véritables chrétiens : « Demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre » (verset 15). Un de ces enseignements impies les plus insidieux est que, grâce au sacrifice de Jésus, les chrétiens ne devraient plus faire l’effort d’observer la loi de Dieu avec l’aide du Saint-Esprit et qu’ils pourraient se complaire dans leurs voies pécheresses avec l’approbation de Dieu. Bien entendu, cette idée ne s’accorde pas avec les enseignements et l’exemple de Jésus qui a dit : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17). Les Écritures enseignent clairement que Jésus est venu pour « magnifier » la loi (Ésaïe 42 :21, Martin) et pour montrer que la lettre de la loi (par ex. Exode 20 :13-14 interdisant le meurtre et l’adultère) possède également une dimension spirituelle (par ex. Matthieu 5 :21-28 au sujet de la colère et de la convoitise). Les Écritures montrent aussi que Jésus observa le sabbat et les Jours saints – et Il enseigna les autres à suivre Son exemple (Luc 4 :16 ; Jean 7 :1-10). L’apôtre Paul a prévenu que de faux enseignants prêcheraient un autre Jésus (2 Corinthiens 11 :3-4). De nos jours, la vaste majorité des prétendus chrétiens adorent un individu efféminé qui transgresse la loi, dont la naissance est célébrée le 25 décembre. Paul avait averti que de faux prédicateurs annonceraient un autre Évangile (comme l’idée que vous seriez sauvé uniquement en “donnant votre cœur au Seigneur” et que votre récompense serait de vous prélasser dans les airs pour l’éternité). Ces faux enseignants ont été dirigés par un esprit différent qui encourage les mensonges et les fables au lieu de la vérité, et qui ignore volontairement les faits historiques. C’est pourquoi l’apôtre Jude a exhorté les chrétiens « à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1 :3). Il écrivit cette lettre autour de l’an 70 apr. J.-C., lorsque des hommes s’introduisirent dans l’Église avec pour objectif de « [changer] la grâce de notre Dieu en dérèglement » (verset 4). De telles idées erronées furent diffusées par les gnostiques qui utilisèrent le nom de Jésus, tout en qualifiant la loi de Dieu de fardeau (contrairement à 1 Jean 5 :3). De nombreux enseignants gnostiques, bien que se considérant eux-mêmes chrétiens, enseignèrent aux gens qu’il était acceptable de célébrer les jours de fête d’autres religions en l’honneur de Jésus et qu’ils pouvaient choisir leur propre jour de culte en remplacement du septième jour. Ces fausses idées gnostiques furent adoptées par l’Église catholique romaine, avant d’être transmises aux dénominations protestantes – et les membres de ces Églises y croient encore de nos jours. C’est pourquoi les catholiques et les protestants ont perdu de vue les Jours saints et leur signification. C’est pourquoi ils ne comprennent pas la vérité du plan de Dieu. Les Jours saints : des assemblées commandées Quel est le but de l’observance des Jours saints ? Quelles vérités Dieu souhaite-t-Il nous transmettre par leur intermédiaire ? Quelles leçons, qui soient encore pertinentes pour les chrétiens actuels, pouvons-nous en tirer – en particulier au sujet de la Pentecôte ? Les Écritures disent que le sabbat et les Jours saints ne sont pas les fêtes de Moïse ou des juifs, mais « les fêtes de l’Éternel » (Lévitique 23 :2). Ces Fêtes sont aussi appelées de « saintes convocations » – ce sont des assemblées commandées qui furent instaurées en tant que « loi perpétuelle » (Lévitique 23 :4, 14, 21, 31, 41). Dieu n’a pas établi Son sabbat et Ses Jours saints en tant que suggestion, que nous pourrions observer uniquement si le cœur nous en dit. Non, Il ordonna à Son peuple d’observer les Fêtes qu’Il a établies. Il nous est dit à trois reprises dans l’Ancien Testament : « Trois fois par année, tu célébreras des fêtes en mon honneur » – au printemps avec les Jours des Pains sans Levain, au début de l’été avec la Pentecôte et à l’automne avec la Fête des Tabernacles (Exode 23 :14-17 ; 34 :22-23 ; Deutéronome 16 :16). Il est intéressant que, dans ces passages, la notion de « prémices » soit étroitement liée au Jour de la Pentecôte, bien que ce concept ne soit pas totalement développé dans l’Ancien Testament. L’apôtre Paul mentionna que les Fêtes de Dieu fournissent « l’ombre des choses à venir » (Colossiens 2 :16-17). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons la véritable signification des « prémices » en lien avec le plan de Dieu et avec les événements qui eurent lieu pendant la Pentecôte de l’an 31 apr. J.-C. Quelles étaient les instructions données par Dieu à l’ancienne nation d’Israël ? Et comment ces instructions concernent-elles les chrétiens de nos jours ? Dans Deutéronome 4, Moïse rappela les conditions de l’alliance que Dieu avait faite avec la nation d’Israël. Il expliqua que Dieu leur avait donné Ses lois – dont les sabbats et les Jours saints – pour leur bien et qu’ils ne devaient rien ajouter ni retrancher à aucun de Ses commandements. Cela implique de ne pas rejeter Ses Jours saints et de ne pas les remplacer par des fêtes païennes. Moïse expliqua que Dieu donna Ses lois à Israël pour le séparer des autres nations, afin que ce peuple devienne aux yeux du monde un exemple de sagesse et de compréhension – un exemple que tous les peuples voudraient imiter, en voyant les bénédictions dont les Israélites bénéficieraient. Jésus donna des instructions similaires à Ses disciples lorsqu’Il leur dit d’observer Ses commandements et d’être des lumières dans le monde (Jean 14 :15 ; Matthieu 5 :14-16). Moïse instruisit aussi les Israélites à enseigner les lois divines à leurs enfants et à leurs petits-enfants, afin qu’ils n’oublient ni l’alliance qu’ils avaient conclue avec Dieu ni la façon dont Dieu traita leur nation. Malgré ces avertissements, Moïse pressentait que ces instructions seraient oubliées (Deutéronome 4 :25-28). Il rappela aux Israélites que Dieu les avait choisis et qu’Il les élèverait depuis leurs origines humbles pour devenir Son peuple « spécial » – afin qu’ils soient bénis, s’ils obéissaient à Ses instructions, et qu’ils deviennent un exemple de sainteté pour le monde (Deutéronome 7 :6-26). Dieu donna aux Israélites Son sabbat et Ses Jours saints en tant que signe pour qu’ils se démarquent des autres nations et pour qu’ils gardent à l’esprit Son plan magistral (Exode 31 :12-18). Cela s’applique aussi à ceux que Dieu appelle dans Son Église à l’époque actuelle (1 Pierre 2 :9-10). Malheureusement, les Israélites ont oublié les instructions de Dieu, ils ont rejeté Ses lois et ils cessèrent d’observer à la fois Ses sabbats et Ses Jours saints. Ils perdirent de vue leur mission, ils devinrent corrompus, ils allèrent en captivité et ils perdirent leur identité nationale (voir Deutéronome 31 :26-29 ; 2 Rois 17 :18 ; Ézéchiel 20). Ceux que Dieu appelle de nos jours à faire partie de Son Église – à être des lumières dans le monde – doivent se souvenir de ces leçons de l’Histoire et ne pas répéter les erreurs du passé ! La Pentecôte dans le Nouveau Testament Comme nous l’avons vu, Jésus n’est pas venu abolir les lois de Dieu. Tout au long de Sa vie, Jésus observa le sabbat et les Jours saints – et Il enseigna Ses disciples à suivre Son exemple (Luc 4 :16 ; 22 :14-16 ; Jean 7 :8-10, 37). Les disciples de Jésus enseignèrent à l’Église du Nouveau Testament d’en faire de même (Actes 17 :2 ; 18 :21 ; 1 Corinthiens 5 :8 ; 11 :1). Quarante jours après Sa résurrection, Jésus ordonna à Ses disciples d’attendre à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils reçoivent le Saint-Esprit (Actes 1 :4-8). Puis le Jour de la Pentecôte – un Jour saint que le peuple de Dieu doit observer perpétuellement (Lévitique 23 :21) – Dieu répandit Son Esprit et Il forma Son Église du Nouveau Testament (Actes 2). Il nous est dit que Dieu donne Son Esprit « à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 :32). Puisque les disciples de Jésus obéissaient à Ses commandements et à Ses instructions, Dieu répandit Son Esprit de façon spectaculaire et visible sur eux, leur permettant d’être entendus dans la langue maternelle respective de tous ceux qui étaient réunis pour la Pentecôte, afin que ces gens puissent comprendre l’Évangile (Actes 2 :1-12). Cet événement soudain d’être compris dans d’autres langues n’était pas – comme beaucoup de prétendus chrétiens le pensent – une expérience personnelle extatique pendant laquelle les participants prononcent des séries de syllabes incohérentes et incompréhensibles. Au contraire, Dieu donna surnaturellement à Ses disciples la capacité de communiquer dans la langue de chaque membre de leur auditoire, afin que le message de l’Évangile puisse être compris et diffusé. Ce signe miraculeux de parler des langues étrangères est aussi mentionné dans Actes 10 :44-48 et Actes 19 :1-6. Dans tous les cas, la capacité de parler dans une autre langue était un signe que Dieu dirigeait Son Église, pas une expérience extatique censée augmenter le sentiment de spiritualité de l’orateur. Les Écritures montrent comment Dieu débuta Son Église – et la fit croître – en appelant des individus hors de ce monde et en leur donnant le Saint-Esprit pour les guider dans la compréhension de Sa vérité et de Son plan. À plusieurs reprises, Jésus déclara que recevoir l’appel de Dieu, ainsi que la capacité à comprendre Sa vérité, représente une opportunité unique et un privilège particulier. Ceux qui s’engagèrent en se faisant baptiser pendant ce Jour de la Pentecôte ont saisi cette opportunité de faire partie de l’Église du Nouveau Testament. Si Dieu vous a appelé et vous a donné la capacité de comprendre Sa vérité, alors vous avez reçu la même opportunité et le même privilège de faire partie de Son Église, ainsi que de remplir le rôle de « prémices » dans le plan divin de salut qui changera le monde entier. Le Jour de la Pentecôte devrait être un rappel sérieux et encourageant de cet appel particulier. Les dons de l’Esprit Ceux qui ont été appelés à faire partie de l’Église de Dieu pendant la Pentecôte de l’an 31 reçurent la promesse de recevoir le don du Saint-Esprit s’ils se repentaient, étaient baptisés et acceptaient le sacrifice de Jésus-Christ pour payer l’amende de leurs péchés (Actes 2 :38). La repentance implique de changer notre vie et de nous approcher de Dieu en vivant davantage selon Ses lois. Souvenez-vous que Jésus dit à Ses disciples d’observer Ses commandements et Il enseigna que Dieu donne Son Esprit à ceux qui Lui obéissent (Actes 5 :32). Nous apprenons aussi dans les Écritures que Dieu accorde le Saint-Esprit après le baptême, au moyen de l’imposition des mains de la part d’un ministre de Dieu (Actes 8 :14-18). Jésus qualifia le Saint-Esprit « d’Esprit de vérité » et Il déclara que le monde « ne peut recevoir » cet Esprit « parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point » (Jean 14 :16-17). La Bible déclare sans ambages que les gens ne sont vraiment chrétiens – et ne reçoivent l’Esprit de Dieu – que s’ils sont appelés par Dieu, qu’ils se repentent, qu’ils acceptent le sacrifice de Jésus-Christ pour payer l’amende de leurs péchés et qu’ils s’engagent au moment du baptême (au moyen d’une immersion totale dans l’eau, pas d’une aspersion rituelle) à obéir à Dieu (Romains 8 :9) – un engagement que des nourrissons ne peuvent pas prendre. Jésus déclara aussi que l’Esprit de Dieu conduirait les chrétiens et Son Église « dans toute la vérité » (Jean 16 :13). C’est pourquoi l’Église de Dieu comprend la signification des Jours saints et comment ceux-ci illustrent le plan divin. C’est aussi pourquoi l’Église de Dieu comprend le « mystère du royaume de Dieu » (Marc 4 :11) et qu’elle est capable de tenir « pour d’autant plus certaine la parole prophétique » (2 Pierre 1 :19-21). Dieu accorde ces dons à Son Église afin qu’elle puisse remplir la mission qu’Il lui a confiée. Le don du Saint-Esprit s’accompagne d’une responsabilité. Après avoir reçu le Saint-Esprit, nous devons entretenir cet Esprit quotidiennement par la prière, l’étude de la Bible et la méditation sur les choses divines (2 Corinthiens 4 :16). Jésus a dit à Ses disciples que nous glorifions le Père lorsque nous portons beaucoup de fruit (Jean 15 :8). Les Écritures décrivent ce fruit. Ceux que Dieu appelle à devenir chrétiens doivent se démarquer par un véritable amour et un intérêt bienveillant pour les autres (Jean 13 :35 ; 15 :12-13). Ils doivent s’efforcer de développer tous les aspects du fruit de l’Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi (Galates 5 :22-23). Ils doivent devenir des pacificateurs, être conciliants, remplis de miséricorde et sans hypocrisie (Jacques 3 :13-18). L’apôtre Paul montra que lorsque nous nous laissons envahir par le doute, nous n’utilisons pas l’Esprit de Dieu ou nous ne le laissons pas nous guider. En revanche, ceux qui sont constamment renouvelés et conduits par l’Esprit de Dieu sont convaincus de ce qu’ils croient et ils peuvent discerner où et comment Dieu agit (2 Timothée 1 :6-7). Un autre fruit visible du Saint-Esprit est l’unité – ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont capables de travailler ensemble en harmonie car ils partagent le même esprit et le même jugement (1 Corinthiens 1 :10 ; Éphésiens 4 :1-3). En observant le Jour de la Pentecôte, nous devrions nous souvenir de ces notions importantes. Nous avons reçu l’ordre de nous souvenir et de célébrer une Fête qui représente une étape essentielle dans le plan de Dieu. Cela nous rappelle que Dieu appelle peu de gens à faire partie des prémices d’une récolte qui deviendra plus tard une grande moisson. Cela nous rappelle qu’à notre époque, Dieu appelle peu de gens dans Son Église pour être éduqués et préparés à enseigner le mode de vie divin aux autres pendant le règne millénaire du Christ. Dieu donne Son Esprit à ceux qui répondent à Son appel, afin que nous puissions développer tous les fruits du Saint-Esprit qui nous permettront de Lui ressembler davantage et, finalement, de naître dans Sa famille. En observant la Pentecôte, souvenons-nous et apprécions à sa juste valeur cette opportunité unique et cet appel particulier !

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